Au même endroit que le rêve précédent, je monte dans un ascenseur. J'actionne plusieurs boutons pour le faire partir, en vain. L'un des boutons fait fermer une grille, un autre fait monter un panneau de bois devant la porte, mais je n'en trouve aucun qui ferme ladite porte pour le faire démarrer.
Je suis ensuite à l'étage, en cellule, avec trois codétenues. La première, maghrébine, semble prostrée. On me dit qu'elle a absorbé une feuille de papier "pour se calmer". J'observe par-dessus les coussins1 et vois la détenue, tremblante au milieu de feuilles de carnets recouverts de gribouillages. La détenue d'après, une africaine, retire vivement sa main. Je me rends alors compte que c'est elle qui la force à avaler ces feuilles de papier pour empirer son état, et je me lève par-dessus les coussins, m'approchant de sa "cellule" pour l'engueuler.
Je lui dis que je me doutais bien qu'il y avait une traîtresse parmi nous, et qu'elle était maintenant démasquée. J'ajoute que je n'hésiterai pas à la frapper : même si je ne frappe pas les femmes par principe, je peux faire une exception lorsque je suis agressé. Je lui précise également qu'une simple menace de sa part équivaudrait à une agression. Elle reste dans son coin et me murmure des injures (Elle me traite de singe, cherchant à me pousser à la faute), tandis que je nous regroupe, moi et les deux autres détenues. J'envisage de refaire des cellules, mais les coussins ont vraiment un équilibre très précaire et c'est trop de travail. Nous restons tous les trois près de la cage d'ascenseur, qui nous fait un petit peu de lumière.
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