Nous sommes en famille, dans une rue. Nous préparons les cadeaux de Noël, chacun faisant un cadeau à une seule autre personne1, mais je trouve que Pierre Bunk2 n'en a pas assez, et je décide de lui en offrir d'autres.
Je commence par feuilleter le tome 2 de la Rubrique à Brac3, mais les noirs y sont très clairs, et un peu jaunis. Seules les planches en couleur4 sont correctement imprimées. Je la repose par dépit, et choisis une BD sur le code de la route5, que j'emballe grossièrement dans du papier Kraft afin que personne ne voie de quoi il s'agit.
En continuant de fureter, je tombe sur le premier tome d'une intégrale de Benoît Brisefer. Comme je l'avais lu quelque part, les illustrateurs de la série des intégrales effectuent un bizutage : la couverture du premier tome de chacune d'entre elles est volontairement mal dessiné. Ici, Benoît Brisefer est dessiné en triple6, avec une figure très étroite et un rictus machiavélique. Je me dis que Peyo aurait sans doute préféré éditer une histoire des Schtroumpfs à la place.
Je me rends alors compte que quelqu'un a à moitié déballé le cadeau supplémentaire : on en voit désormais un bout de couverture. Je m'approche et le feuillette de nouveau : en premier lieu, il contient une BD assez étrange, hyper verbeuse (Un des personnages, un grand hyper musclé, explique le concept d'un paragraphe dans une bulle énorme) et très assomante. Je suis sidéré : l'ouvrage était censé être drôle ! Je continue de feuilleter le livre qui est devenu énorme, et ne contient plus que des textes dont on sent que l'auteur se croit très drôle alors qu'il est d'une platitude affligeante.
Je finis par offrir son cadeau à Pierre Bunk : Road Rash, sur Megadrive. Nous commençons une partie, qui se déroule sous nos yeux. Sa moto a du mal à se déplacer et part souvent en dérapage, mais le commentateur du jeu loue ses performances (Il dessine un huit en dérapant, par exemple). Il finit par s'engager, au bout de la piste, sur une montagne Russe, mais je vois sa moto en tomber, et le pilote vient s'écraser sur le dos, à deux mètres de moi. Je crie "Ta-Daaa !", comme si c'était fait exprès, mais Pierre Bunk insiste pour trouver le vendeur : selon lui, un réglage de la cartouche corrigerait le souci. Je le suis, et nous trouvons un vieil homme7, à qui Pierre Bunk expose son problème. Je suis un peu peiné de devoir lui montrer que c'est un jeu téléchargé, copié dans une cartouche pirate. Il me demande alors si j'en ai mis d'autres, et je lui dis que non tout en lui expliquant qu'il pourra le faire lui-même.
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j'adore le coup du road rash... j'y jouait aussi quand j'etais gamin...
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