J'arrive dans une maison de plain pied, eclairée par le soleil. je viens passé un week end tranquille. Je crois que je suis seul car je ne me rapelle pas de ma femme dans ce rêve. Je me mets à creuser un trou dans la jardin pour passer la nuit (quelle idée bizarre). Je forme un rond parfait et pour ne pas me salir, je l'entoure d'un panneau d'aluminium assez rigide (je travaille avec ce genre de matière à mon taff). La nuit tombe, il est temps de rentrer dans ce trou de sommeil!
Je m'installe en chien de fusil. Je ferme les yeux et me laisse aller. Je sens tout à coup une présence féminine à mes cotés. Je ne veux pas savoir qui c'est et préfère laisser libre court à mon imagination. Je l'enlasse amoureusement, l'embrasse et me serre passionnément contre elle. Je ne suis plus dans mon trou mais dans un lit dans la maison. Après un moment, j'ouvre les yeux et je m'aperçois avec surprise qu'il s'agit d'une de mes cousines. Sa mère (ma tante donc) entre d'un coup dans la pièce et nous engueule. je réplique qu'elle à trente ans et est en mesure de faire ce qu'elle veux de toute façon.
Je me lève, et file dans le salon; un tableau accroché au mur m'interpelle. Je comprend qu'il s'agit d'un tableau fait par mon grand père (il dessinait beaucoup). je m'arrête devant et le contempls longuement. Il est du style impressioniste, les taches de couleur ocres et rougeoyantes me font penser aussitot à du Turner. Je suis captivé par sa scène : au loin, l'horizon est dessiné par l'océan, le ciel est de couleur tendres et pastels, ocres et violacées. Un bateau à voile se devine dans les taches de couleurs qui ont l'air d'être posées un peu au hasard.
En premier plan, un vieux monsieur est plongée dans la moteur de sa voiture, le capot ouvert, pour la restaurer. Il s'agit d'une vieille voiture des années 50, très ronde. Elle jaune, ocre aussi, comme le ciel. On devine que le monsieur est le peintre de la toile. Qu'il a voulu représenter le bien être et la sérénité de la scène dans une de ses passions.
Je suis tellement sensible à l'oeuvre que je me mets à pleurer comme une madeleine. Je ne peux plus et ne veux surtout pas retenir mes larmes qui roulent lourdement sur mes joues.
Ma tante arrive àce moment, et me rassure en me disant que la vue actuelle est aussi belle que celle du tableau.
Je vais dehors et regarde devant moi. Le village s'étend devant mes yeux et plonge dans l'océan, comme si il y avait eu une hausse de la montée du niveau de la mer. Les bâtiments s'enfonce dans l'eau avec la rue loin devant mes yeux, le tout, dans les même couleurs que ce tableau. C'est beau me dis-je. Je vois des habitants qui circulent à pieds ou en auto, qui ne semble aucunement perturbé par cette eaux qui à recouvert une partie du village.
Fin du rêve
defiguration barbare | compil de 6 rêves de cette nuit |
C'est assez émouvant, ce passage avec le tableau. En plus tu l'as hyper bien détaillé, et bien ressenti le "message" qu'il fait passer...
Tu as très bien décrit la vue ;)
Sinon, quel était ton sentiment quand tu t'es rendu compte que tu embrassais ta cousine ?
ah ben là, j'ai été surpris et en peu embarrassé, un soupçon du culpabilité, mais pas plus que ça en fait. Je me disais, ben ce qui est fait est fait, et puis voilà, rien de grave... :p
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