(la veille de ce rêve, je venais d'aller voir des voisins ou nous avons passé la soirée avec ma femme).
(...) Le lendemain de la soirée, nous décidions de nous revoir.
J'étais chez moi, le temps était orageux et d'une magnifique teinte ocre et orangé. En regardant par la fenêtre de mon bureau, je vîs mes voisins au loin qui avaient déjà entrepris le trajet pour venir nous rejoindre. Je sortis et alla les rejoindre, suivi de ma femme.
Nous nous rencontrâmes au milieu du champ légèrement en pente devant notre maison. La conversation alla bon train et nous restâmes au milieu de ce champ.
Le ciel captivait totue mon attention. Ces couleurs étaient vraiment sompteuses. Rougeoyant ici, ocre par là. En tournant la tête du coté de la maison, je vis d'énormes nuages noires approchés. Je fis la remarque à ma petite communauté.
"Je crois qu'on va encore s'en prendre une sur la tête!" en parlant d'une averse potentielle.
A peine avais-je fini ma phrase qu'une boule de feu monstrueuse passa au travers le nuage sombre comme une aiguille traverse du coton et fila à une vitesse prodigieuse vers le sud. Nous restâmes tous bouche bée, en contemplant ce qui semblait être une météorite passée au loin. Nous la vîmes s'écraser à plusieurs kilomètres de là. Le panache de fumée et de poussière s'élevait déjà lorsque nous entendîmes quelques dizaines de secondes plus tard le bruit fracassant qu'elle fit lorsqu'elle percuta le sol.
"Nous l'avons échappé belle!, plus prêt et nous serions surement mort!" annonçais-je en regardant le ciel à son zenith.
Surprise supplémentaire à cet instant, je pus distingué une autre météorite poindre au milieu du ciel comme poinds une étoile au crépuscule.
Je me focalisa sur ce nouveau bolide mais déjà un autre apparu à ses cotés, puis un autre, puis encore un, puis des dizaines, des centaines...
Les cieux furent très rapidement saturés de météores qui marbrèrent la voute celeste.
"C'est incroyable! Je dois rêver!" mais le spectacle fut si intense que j'en oublia de compter mes doigts ou de faire quelques test de réalité. Je resta donc plongé dans mon rêve, persuadé de la véracité de ce qui etait en train de se produire.
La peur s'empara de moi. Vu la quantité de météores, il y en a forcement un qui va nous tomber dessus. Je compris à cet instant que la fin du monde approchait. Dans un dernier élan d'espoir, j'annonça qu'il fallait se mettre à l'abri à la maison, mais je savais pertinemment que ça n'allait pas nous protéger et qui nous étions déjà perdus.
A peine fis-je volte face pour rebrousser chemin et retourner chez moi qu'une métérote vint s'écraser à une dizaine de mètre de ma position. Tout sa passa en quelques fraction de secondes : Un brasié explosa devant mes yeux, mais à peine le temps de le voir que la déflagration me fit perdre connaissance. Je sentis mon corps voler dans les airs, les oreilles me bourdonnaient. Mais je ne resentis aucune douleurs. J'eu l'impression d'être dans le néant. Je me fis la dernière reflexion :
"Alors comme ça il n'y a rien après!" avant de mourir...
Un rêve malgré une fin tragique extremement beau.
3 rêves un peu barrés | Retrouvailles et balade lucide |
Bizarre de se dire AVANT de mourir qu'il n'y rien après la mort ;)
SInon, j'aime beaucoup le son de la déflagration qui arrive bien après avoir vu la météorite s'écraser.
oui tu as raison, mais dans mon etat, je pensais que j'etais déjà mort en fait ou en train de mourir justement. d'ou ma reflexion....
le coup du bruit apres, ben en plus je me rapelle vaguement avoir compté le laps de temps qui s'est déroulé entre l'image et le son de façon à determiner en gros la distance de l'impact (je fais ça toujours lors des orages par exemple - le son etant de 400m/sec., l'image etant considéré (à tort) comme immediate, il suffit de multipilier par 4 pour avoir une idée en centaine de metre de la distance...)
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