Prise en otage
Je suis en voiture sur une grande avenue. Ce doit être une ford, une de ces grandes voiture qui ont fait les années 50, 60 aux Etats-Unis. Encadrée de gratte-ciel, comme en plein coeur de New York ou de Chicago, je la quitte pourtant pour m'engager dans un parking. De l'extérieur, il ressemble à un stade de Baseball ou de Rugby, je ne saurais dire.
Engagé dans l'entrée du parking, je me retrouve dans un bouchon. Les voitures sont bloquées. Il me semble qu'il y a de l'agitation tout autour mais ce qui se passe à l'extérieur m'apparait extrêment confus. Je sors alors de la voiture mais à peine suis-je sorti que je sens un objet métalique dans la nuque. La forme du métal froid ne laisse aucun doute : on me pointe un arme dessus. Un homme me crie de me mettre à terre sous peine de me descendre. Effrayé et condus je m'exécute.
Je passe un moment allongé. Tout semble se passer très vite mais je ne perçois plus rien de la scène qui se joue autour de moi. Je décide quand même de tourner la tête et entrevois la sortie du parking. Je prends alors mon courage à demain et sans même regarder si je suis repéré par les ravisseurs, je cours tête baissée en me faufillant entre les voitures. Je rejoins la sortie. Le parking est encerclée de voitures de police. Je les rejoins et on s'occupe de moi, me pose quelques questions sur ce j'ai vu à l'intérieur.
Un agent s'approche ensuite de moi et me passe la main dans les cheveux, comme pour y mettre du gel. Je me passe la main dans la cheveux. C'est bien du gel. J'ai la cheveux en pétard. On dirait un membre des Sex Pistols. On me donne un ordre, et une sphère en verre. Elle tient dans la paume de ma main et une luère jaune brille à l'intérieur. Je cours alors à grande enjambée, à une vitesse que jamais je n'aurais imaginé pouvoir atteindre pour rejoindre l'autre côté du parking. Je longe à toute vitesse l'entrée d'où je suis à peine sorti et débouche sur une grande place vide. Je la connais, c'est l'esplanade Charles de Gaulle à Rennes. Je me retourne et me retrouve alors devant le Liberté, la salle de concert de la ville.
Je cours alors comme un dément en direction du bâtiment et traverse la vitre. Je pensais être seul mais il semble que toute la brigade policère m'ait suivie. Une scène de guérilla s'enfuit. Tout est très confus. Dans la bataille, je me retrouve nez à nez avec Jérémy Renner, l'acteur de "Démineur". Je décide de lui donner la sphère dont on m'avait confié la charge. Il la prend, me dit quelque chose mais je ne le comprend pas et quitte la scène de guérilla par la fenêtre à travers laquelle nous sommes passés. Je le regarde s'éloigner à la même vitesse avec laquelle j'ai courru quelques instants plus tôt.
Je le regarde s'éloigner. La pièce s'est vidée. Les membres de la brigade se sont évanouies tout comme les assaillants. Je me retrouve seul au milieu des décombres.
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