Je suis à l’hôpital, dans une petite chambre blanche (environ 3 ou 4 mètre carré).Le lit est installer en plein milieu de la pièce, face à la porte. Des infirmières viennent me réveiller et faire quelque teste de routine ; prise de tension, de température etc. Je comprends qu’il s’agit du service de psychiatrie.
Je reste dans mon lit toute la journée a regarder droit devant moi ; les infirmières ont laissé la porte ouverte je peux donc observer les gens dans le couloir, même si en réalité ma vision est bien plus large puisque j’ai une vue d’ensemble de tous le service, comme sur un plan qui serait animé en temps réel.
La journée passe vite et c’est déjà le soir quand un infirmier, qui ressemble à un enfant, sort de la chambre au fond du couloir adjacent au mien suivi d’un patient qui cri ; un jeune dont le haut du visage et presque entièrement brulé .L’infirmier, tétanisé par la peur, a du mal à courir et fini par fuir à quatre patte, manquant de justesse de se faire rattraper par le balafré en passant devant ma porte.
Et cette scène recommence chaque jour .L’adolescent hurle. Je ne suis pas sûr mais il semble dire qu’il ne veut plus être seul, qu’il en a marre d’être rejeté, de faire peur et d’avoir mal. Il poursuit ensuite l’infirmier en pleurant et criant comme quelqu’un que l’on torture, mais l’aide-soignant devient de plus en plus rapide de jour en jour.
Au bout du 4éme jour je pense, le balafré s’écroule de fatigue dans sa course juste devant ma porte. Je me lève et m’approche de lui tandis que quelques médecins accourent. Il est sur le dos et se tient la tête toute en se roulant sur les coté. Je l’observe avec un visage impassible, lui, continue de crier comme déconnecter de la réalité, perdu dans son esprit. J’ai peur, mais je voudrais l’aider. J’ai presque l’impression que c’est moi mais défigurer. Les médecins l’entourent et moi je m’accroupie et attrape sa main gauche, il tourne son visage vers moi, ses yeux sont baignée de larmes et on peut clairement y voir de la peur.
« Ne t’inquiète pas, on va t’aider, calme toi »
Ma voix est douce et calme, pourtant je crève de trouille. J’ai l’impression qu’il pourrait me sauter à la gorge a tous moment mais je ravale ma peur. Je veux l’aider ! Il resserre son emprise sur ma main, ses doigts sont légèrement bruler aussi tourne sa tête vers le plafond, ferme les yeux et continue de pleurer …mais sans crier cette fois.
Rêve simple | Doux rêves |
ton rêve t'a semblé long pour avoir durer 4 jours? ça ne fait pas bizarre de se réveillé après autant de temps qui donc en réalité ne s'est pas écoulé?
waw la vache, c'est super triste !!! ... c'est vraiment flippant, comme rêve... Sais-tu ce que toi tu faisais dans cet hôpital? qu'en as-tu pensé en te réveillant? tu te sens touché par ce rêve ou tu te dis dis juste : tiens c'est bizarre..et sans plus?
Moi en tout cas je trouve ça très intriguant. Il y a un sentiment fort de solitude, de mal-être physique et mental, il est vraiment pas bien ce jeune... Il a besoin d'aide c'est clair. D'être entendu, déjà... sens-tu des similitudes avec ce que tu vis? je ne te le souhaite pas, en tout cas.
Je ne sentais pas vraiment le temps passé. J'avais presque l'impression d'être paralysé durant ses 4 jour le temps ne reprenait son cours normalement que durant la poursuite de l'infirmier et du balafré, les son ne me parvenais que durant ces quelque minute.
J'avais fait un séjour à l'hôpital à l'époque ; en pédiatrie, à cause de trouble du comportement et de crise d'angoisses. J'avais une hallucination récurrente ; un jeune garçon avec le moitié du visage brulé (à gauche) et le seul œil qui lui resté était rouge, comme si il se désagrégeait puis se reconstituai quasi instantanément.
Mais dans ce rêve ce n'était pas lui le balafré, ça j'en suis sûr. J'avais plus l'impression d'essayer de m'aider moi-même ici (tout en ayant très peur de cette autre partie de moi).
Je ne me sentais pas vraiment bien en me réveillant mais j'étais soulager. De quoi? Je ne le sais pas vraiment, j’avais l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. ^^
ah OK!!!
en fait t'as vécu quasiment cela en vrai donc... Ça ne m'etonne pas que ça reste perturbant.
Tu as l'impression qu'une partie de toi est mutilé ou qu'une partie de toi n'est pas belle à montrer, pour rêver d'un autre toi aussi effrayant?
Oui mais a l'époque, mes hallucination n'avait absolument aucune influence sur mes rêves; il me paraissait même plus probable que ma vie réel, c'est dire! ^^"
Je me souvient avoir un peu angoissé à l'idée que mes hallucinations m'apparaissent également dans mes rêves, je vais mieux mais quand j'y repense ça me perturbe encore xp.
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