C'est la fin du monde et j'assiste, sans tristesse, à l'impressionnante destruction de Paris. La ville tombe dans un brouillard de poussière et je vois, en conclusion, tomber notre chère Tour Eiffel sous le coup d'un ennemi invisible. Ses barreaux de fer s'écrasent à mes pieds comme de la vulgaire tôle.
Quelques temps ont passé... Les survivants du cataclysme dont ma famille et moi faisons partie, tentent de vivre, tant bien que mal, au milieu des ruines. Ce qui reste des bâtiments a pris une teinte brune, sombre, et les vestiges de notre capitale sont couverts d'un épais nuage de poussière et de cendres qui refuse de se dissiper et nous cache le soleil.
Avec la famille, nous avons pu réunir des matelas en pile et je les escalade pour m'y lover. La pile est branlante et j'en tombe une première fois. Finalement, {Charlotte Def 2} consent à me laisser une place dans ce qui reste de son lit. Solidarité oblige en ces temps de trouble profond. D'abord ennuyée pour l'étroitesse du lit, je découvre avec bonheur qu'il peut être agrandi pour faire un lit double et je n'ai pas à en chasser ma sœur.
Je vois mon père s'éloigner, sans doute pour une nouvelle "course", vers cette place épargnée du gros de la catastrophe.
Rêve artistique | Un Nombre d'essais limité |
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés