Dans le port de D***, je décide de sortir faire un tour sur les quais qui me sont familiers. En face de la maison de ma grand-mère est apparue comme une plage sans sable, un quai à même le niveau de l'eau et, sur ma droite, là où devrait se trouver le grand pont, je peux voir une haute plate-forme de pierre. On y distingue deux niveaux, l'un considérablement plus élevé que l'autre. Au-dessus de ces niveaux, accrochées je-ne-sais-où dans les airs, pendent trois balançoires dont deux situées à plusieurs mètres au-dessus du sol tandis que la troisième côtoie le niveau le plus élevé. Sur ces trois balançoires, trois petits garçons habillés à l'identique se balancent allègrement. Mon cœur fait un bond lorsque j'en vois un s'essayer à quelques dangereuses acrobaties, mais il parvient malgré tout à se maintenir sur son siège.
Plus tard, c'est à mon tour de me pendre par les mains à la balançoire centrale, les pieds ballants dans le vide. Lorsqu'un premier bras lâche prise, par inadvertance, je dois faire preuve d'un effort surhumain pour le tirer au-dessus de ma tête et le raccrocher au siège de la balançoire afin de me maintenir, potentiellement, hors de danger.
A mes côtés sont apparus ma sœur aînée et un jeune garçon un peu plus âgé que moi, un peu moins que ma frangine. Nous engageons la discussion, fort poliment, pour bientôt nous découvrir une nouvelle amitié. Tel un Tarzan dans sa savane, je vole depuis ma balançoire jusqu'à une corde, pendant elle aussi des cieux, puis de cette corde, je me jette directement dans le petit bateau que possède notre nouvel ami. Celui-ci nous ramène jusqu'à la berge et ma sœur et moi l'invitons chez nous. Je suis déjà particulièrement enthousiaste de profiter ainsi de la gentillesse d'un nouvel ami, mais dois bientôt me rendre à l'évidence : bien que j'ignore qui de nous deux le jeune homme préfère, ma sœur semble s'être donnée le mot pour le garder à elle seule. Elle l'invite en effet à le suivre dans chaque pièce de la maison qu'elle visite, de la cuisine à la salle de bain.
Je suis une jeune institutrice retenue en otage dans la maison de ma seconde grand-mère par deux bandits. Ces derniers prennent soin de remplir un large sac de voyage de billets de banque tout en me maintenant sous le joug de leurs deux armes à feu. Dans ma tête s'entrechoquent les idées d'évasion et les espoirs vaincus. Prenant finalement mon courage à deux mains, je me lance dans une première tentative, me jette dehors et entame la traversée du vaste jardin au pas de course. Je n'ai pas le temps d'en atteindre le centre que je perçois deux coups de feu avant de sentir, sans douleur, les balles me traverser. Game Over.
Je reprends. Je suis à nouveau dans une même salle en compagnie des mêmes bandits et envisage une alternative. Je décide après un plus court moment de tenter une fuite par la porte de derrière tout en rasant les murs dans l'espoir d'éviter les balles. Je sors. Je cours. Une seule balle m'atteint. Game Over.
La scène se répète ainsi plusieurs fois1 jusqu'à ce qu'enfin, je songe à m'échapper par la ruse. Ainsi, je parviens à sortir une première fois de la maison par devant, fait le tour de la bâtisse en rasant les murs, puis rentre par le garage, à l'arrière de la maison, où est organisée une petite fête. Je me glisse parmi les invités dans l'idée de les fuir plus tard afin de mettre tout de même une certaine distance entre moi et mes assaillants.2
3 Peut-être me réveillais-je entre temps, qui sait ?
4 Longtemps après le réveil, dans un état de demi-sommeil, je m'imaginais encore d'autres moyens de fuir et me cacher comme par exemple, en me réfugiant chez les voisins.
Une Nouvelle Apocalypse | Puzzle |
Bienvenue sur l'Onironaute Reddylane, et désolé de t'y accueillir si tard !
Pour ce qui est des "retours" (Les textes en bas de page), il suffit de les mettre entre crochets. La numérotation et la mise en bas de page se feront automatiquement.
Oui merci ^^ J'ai fini par trouver
J'ai pu le voir dans tes rêves suivants, oui ;)
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés