E-mail
Mot de passe
Envoi
Rêvé le 28 septembre 2014 - Reddylane avait 17 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

   Nous sommes réunis, ma famille et moi, dans la vaste maison de ma grand-mère paternelle pour Noël. Gênée de n'avoir déboursé le moindre centime en cadeaux, je dois ouvrir les leurs en contenant tout de même mon allégresse et leur promettant de les gâter au moment de leurs anniversaires. J'hérite, entre autres, d'un nouveau chargeur pour mon ordinateur portable que j'étrenne immédiatement.

  Ma famille s'est transformée en un véritable casting de comédie de boulevard tandis que nous apprenons qu'il en ait qui souhaiterais réquisitionner la maison afin d'en faire un immense centre de loisir. Nous sommes forcés de défendre nos positions mais, la nuit venue, ils sont une ribambelle habillés en "pingouins"1 comme le dit la narration qui me parvient en arrière fond du rêve, venus nous voler nos meubles.

  Ca y est, notre très chère résidence de vacances est devenue un véritable parc d'attraction. En visitant ses cachots, j'y découvre quelques prisonniers enfermés dans de minuscules cellules. L'une d'entre elle, vers le centre de la pièce, particulièrement sombre et exigue, abrite un haut criminel servant, à l'origine, les grandes instances. S'il est une chose dont le criminel raffole, c'est la chair fraiche et je le vois donc se dépecer lui-même afin de subvenir à sa faim. Lorsqu'il n'a plus que la peau sur les os, il est capable de sortir de sa cellule en se glissant entre les barreaux et rejoint les étage pour être nourri à nouveau. Sa chair retrouvée, on le ré-enferme avec, cette fois, de nouvelles précautions : on veille à électrifier chaque composante de sa cellule.

  Je parviens à fuir l'endroit, de plus en plus austère. Avec quelques compagnons, nous avons fauché des trottinettes à quelques enfants sur la grand place de la ville et nous roulons aussi vite que possible sur le bord d'une route de campagne. J'ai soin de suivre à la trace le compagnon, adulte, qui me précède et dont je ne vois que les rares cheveux blonds et le pull bleu. Comme la police semble nous avoir rejoint, celui-ci décide de ruser et s'engage sur des sentiers étroits nous menant jusque dans une espèce de labyrinthe. C'est ici que je commence à me réveiller. Usant de volonté pour me maintenir dans le rêve, je retrouve néanmoins le labyrinthe, consciente cette fois de dormir.

  Nous sommes accueillis par quelques étranges créatures dont l'une me tend une sorte de balle en caoutchouc sur laquelle est imprimée une goutte bleu affublée d'une bouche et deux yeux. Les remerciant du cadeau, je me surprends à regretter de ne pouvoir emmener l'objet hors du rêve en guise de souvenir.

  Nous avons rejoint le boulevard de la ville où je retrouve ma famille. Le présent de caoutchouc est toujours dans ma main et je décide, à la fois pour m'entraîner et veiller à ce qu'il n'attise pas davantage mon regret, de le faire disparaître par la seule force de ma pensée, profitant de ma lucidité. Je compresse l'objet dans mes deux mains et le réduit jusqu'à ce qu'il ne soit plus.

  Je remonte le boulevard en tentant vainement de voler, consciente d'être handicapée par mon cruel manque de confiance. Une nouvelle tentative avortée manque de me réveiller mais, une fois de plus, j'use de volonté pour me maintenir dans le rêve.

  Je décide finalement de me contenter de visiter mon univers onirique et, suivant les pas de mon père, je pénètre dans ce qui ressemble à une maroquinerie. A l'intérieur, deux hommes et une femme, tout à fait passifs, sont affalés sur deux fauteuils, devant la télé. Mon père et moi traversons leur étroit salon sans qu'il ne lèvent les yeux. Mon père semble vouloir s'établir dans une chambre du fond et, après y avoir moi-même jeté un coup d'oeil, je décide de tenter, cette fois, de trouver une porte par laquelle passer qui me permettrait de changer milieu.

  Je suis tirée du sommeil par mon réveil au moment où je sors de la bâtisse. 

PuzzleBus toujours

Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés