Il est devant moi, plus grand qu'il n'était en réalité. Il me domine largement, il est blême, si blanc et les traits si tirés. Ses yeux ne me voient pas, il titube.
Assis les uns à coté des autres sur trois chaises, trois hommes : un curé, un pasteur et un prêtre othodoxe (mon père était orthodoxe).
Je me dirige précipitement vers ce dernier, j'ai l'impression de le réveiller, les autres ne bougnent pas d'un cil. Je le supplie d'aller voir papa, de l'interroger sur sa maladie, sur les soins à lui donner, sur ce que je peux faire, ce que je dois faire, il y a urgence!
Il me répond qu'il veut bien, mais ne me repetera pas ce qu'il lui dira car il est tenu au secret professionnel. Je lui crie qu'on en a rien à faire du secret professionnel, que je veux sauver mon père, mais il s'obstine.
D'autres personnes sont là et vaquent à leurs occupations sans voir mon père qui va de plus en plus mal.
Je me suis réveillée en larmes avec la sensation que mon papa m'appellait au secours.
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