Il y a deux tourelles en pierre à l'entrée sud du pont George V qui traverse la Loire à Orléans. Il fait jour, j'arrive de chez moi, il est donc tout naturel que j'entre par là le plus simplement du monde. Je fais comme Alice, je rentre dans le noir, puis je chute et je remonte, toujours à la verticale. Je vole en panique parce que je ne contrôle rien. C'est un vol segmenté, vacillant, pas dans l'axe, un peu comme un moucheron qui s'agite et qui frôle le cauchemar.
Il y a peut-être d'autres objets qui montent et qui descendent comme moi dans le noir. Je sais qu'il y a d'autres objets et qu'il ne faut pas que je rentre en collision avec eux, ce serait alors quelque chose d'encore plus affreux. Je ne dois pas non plus entrer en contact avec les parois de la tourelle qui sont en pierre. Elle fait deux mètres sur deux… Deux mètres de diamètre. Deux mètres, deux mètres cinquante, trois mètres maxi. Mon seul but est de ne rien toucher, de ne pas me heurter aux hypothétiques objets que je sens voler autour de moi, sans être vraiment sûre qu'ils y soient.
Le déclic du tympan | Battre des ailes. |
Le rêveur avait vu le film récemment avant son rêve, ou c'est le rêve en lui-même qui le lui a rappelé ?
La rêveuse à 8-9-10 ans lorsqu'elle fait ce rêve. Elle me le raconte lorsqu'elle à 38 ans. Elle est sans doute influencée par Alice, mais à postériori. C'est à dire qu'elle peut comparer son rêve à la chute d'Alice, sans vraiment pouvoir affirmer si elle a vu le film avant de faire ce rêve ou l'inverse.
Merci pour toutes ces précisions !
Et la rêveuse a une excellente mémoire !
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