Des méchants me poursuivent auxquels il faut que j'échappe.
Je cours, je cours, je prends une impulsion, je m'élance dans l'air, je vole, je vole jusque sur le toit des immeubles, j'atterris, je repars, j'échappe à tous les voleurs.
Je m'assure de tous les avoir bien semé avant de retourner chez moi.
J'avance vers la porte d'entrée, j'appuis sur le bouton de l'interphone, j'entends ma mère dire : "Allo, oui. C'est qui ?"
Derrière moi, les assaillants se rapprochent. Ils sont nombreux, toute une meute pour me coincer.
Je tente d'alerter ma mère, j'ouvre la bouche, je la remue, mais aucun son ne sort.
Je ne peux pas rentrer, les fenêtres sont closes ; mes parents ne me voient pas plus qu'il ne m'entendent.
Je n'ai plus le choix, je dois repartir. Je m'envole donc à nouveau pour ne pas être prise.
Et c'est étrange la sérénité qui accompagne cette décision.
Profondément cela m'amuse.
Rêve d'enfance.
Gaziosmanpacha | Grange |
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