Je vais avec mes parents dans une voiture de dessin animé. C'est une petite voiture rouge, carrée, de la même famille que celle de OUI-OUI. Le trait des paysages que nous traversons est naïf, les collines sont harmonieuses, les couleurs primaires, et tout cela est très plaisant.
Sur l'île où nous allons, il y a une fête foraine. Après être passé sur l'eau, le graphisme des choses et des gens devient plus élaboré, La profondeur de profondeur de champs apparaît et les couleurs sont plus nuancées.
Parmi les attractions, un panda lance des balles. Nous jouons ensemble au ping-pong lorsque la balle que le panda me renvoie glisse sous un meuble. Je me baisse, j’étire ma main sous le meuble, j’attrape la balle, mais celle ci est accrochée à une ficelle qui se tend d’un coup vers une soucoupe volante qui se trouve dans le ciel. Moi je suis accrochée à cette toute petite balle de ping-pong, propulsée très loin, très haut, à la limite de l’univers dans la soucoupe volante.
Je suis moi même un dessin animé, une petite fille avec une petite robe à smoke brodé qui arrive à mi-cuisses, une ceinture à la taille, de grands cheveux dorés et une pince. Je me vois me pencher, ramasser la balle, partir dans le ciel. Le panda est un vrai animal, pas une peluche. Il ne parle pas. Il est grand comme un panda. La soucoupe n’est pas ronde. C’est une sorte de quadrilatère gris, allongé et plat.
Dès l’entrée dans le vaisseau je me méfie. C’est plein de bestioles qui ressemblent à des crevettes géantes, ou plutôt à des moulures de crevettes géantes sans les pattes. Je ne vois pas la base de leur corps, comme si le cadre de ma vision ne prenait pas en compte ce qui est à dix ou vingt centimètres du sol. A la vue du mouvement de ces corps, il me semble qu'elles ne marchent pas, elles glissent. Elles se tiennent debout. Elles ne sont pas très grandes, elles m’arrivent au genou. Elles sont très nombreuses, et c’est un peu effrayant d’être la seule humaine. Comme je n’ai pas vraiment d’autre choix, je fini par m’y faire et je ne me dis pas qu’elles vont me manger. Non, je ne me le dis pas.
Je traverse cette armada de crevettes sans complication et ressors du vaisseau par l'arrière, en caddie. Je suis dans un caddie volant, très haut dans le ciel et les sensations sont absolument superbes. On se déplace comme ça, on monte jusque dans l'espace et l'on redescend. Il y a des vertiges entre les nuages, mais c'est aussi très beau, les images sont sublimes parce qu'on est dans les airs.
Le caddie fini par se poser au sol et mon aventure continue.
Vanessa est née en 1980
Ce premier rêve de vol date de 2003 alors qu'elle vivait en Australie.
C'est un rêve en dessin animé.
Transe | De l'air à l'eau. |
Original, le rêve en dessin animé (par contre, je déteste rêver ces rêves-là, j'avais par exemple fait un rêve en Lego que je n'avais pas du tout aimé). J'aime bien l'atmosphère enfantine et la fin un peu loufoque.
Comme tu dis ! Le passage avec les crevettes est complètement dingue de logique onirique !
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