En allant au travail
C'est le matin très tôt, le ciel est bleu roi. Je suis chez mes parents et je me prépare à partir au travail. Titania est là avec Matrona. Quelqu'un sort de la cuisine, c'est mon double. Il a de la terre sous les ongles. Je regarde mes mains, elles n'ont rien. Par contre mon jean est tâché de traces blanches poudreuses. Je les gratte mais elles ne partent pas. Je me demande si ce n'est pas de l'eau de javel. Je suis dégouté d'avoir abimé un jean qui n'est pas si vieux. Je vais me changer dans ma chambre et je me retrouve dans mon appartement à Paris. Je croise alors un homme du même âge que moi qui ressemble à Marvyn. Il veut me montrer des dessins qu'il a fait pour moi. Il est en chaussures sur ma moquette blanche et ça m'énerve. Je lui dis gentiment que je n'ai pas le temps et je pars au travail.
Je ne me vois pas voyager, mais j'arrive à destination dans une gare. Je sors par de longs escalators sur une plateforme sous terre. Il y a de grandes colonnes rectilignes en béton et des baies de lumière artificielle. De l'autre côté d'une rangée de tourniquets je reconnais Titania et Matrona. Elles sont derrière une grande vitre en plexiglas. Apparement elles ont pri la voiture pour me rejoindre. Titania vient vers moi et me donne un sac à dos qui contient mon mac. Je lui dis que j'ai déjà un ordinateur avec moi, je suis d'ailleurs chargé de sacs, mais elle insiste en me disant qu'il y a des choses pour moi dessus. Un homme arrive dans mon dos, c'est le dessinateur de tout à l'heure. Il me dit que c'est lui qui a laissé des dessins pour moi et qu'il va m'expliquer comment récupérer les fichiers. Apparement il ne peut pas venir avec moi et doit tout me dire maintenant pour que je me débrouille tout seul ensuite. Je l'écoute et les laisse pour prendre le métro.
Je croise mes collègues Sidney et Wyn. Nous marchons ensemble un moment dans les couloirs et les escaliers. Derrière nous un homme parle au téléphone portable et nous entendons tout. Il appelle sa copine « choupinette » et ça nous fait beaucoup rire. Apparemment, « choupinette » est désespérée car elle a préparé un poulet Tika la veille et pense qu'elle a raté son plat. L'homme la rassure, mais lui dit simplement que la prochaine fois il faudra que le plat soit plus froid car c'est comme ça qu'on le sert.
J'arrive au travail. C'est comme si j'étais revenu à mon appartement mais que des gens avaient poussé mes affaires ou les avaient fait disparaître. Petit à petit les espace changent, s'élargissent, la moquette se résorbe, la couleur des mur s'efface. Les pièce s'unissent et mes collègues sortent de nulle part. Attila est installé sur un bureau fait d'une simple planche de bois posée sur des caisses de déménagement. Je discute avec Rona en finissant par dire que c'est agréable de faire un break. Je réalise qu'Attila travaille lui et je me sens gêné. Rona me sourit, lui fait mine de ne pas m'entendre. Je me dirige vers mon bureau. En passant devant les ascenseurs je m'aperçois qu'ils sont en rénovation. Il manque des plaques de mur, il y a de la laine de verre partout par terre et des ouvriers s'attellent à la tache. J'aimerai les prendre en photo.
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