Avec Laertis, nous voyons un nouveau cinéma au centre commercial Confluences de Lyon, juste en face de l'UGC1 réel. Mais l'UGC avait changé de nom. C'était devenu A.S, ce qui signifiait Soviétique Anonyme2, je trouvais ça classe. Nous nous renseignons sur les prix du nouveau cinéma. Le ticket est à 5 euros, ça peut-être interessant pour certains films, mais ils ne font pas d'abonnement3. Ce nouveau lieu ressemblait pourtant à un cinéma de mes rêves qui revient de temps en temps. Il n'existe pas dans la réalité, d'ailleurs ce serait plutôt un Opéra, les sièges sont disposés quasiment en hémisphère devant la scène. Ce n'est pas super pour regarder un écran, mais j'aime à chaque fois me retrouver dans cet endroit onirique.
Avec Laertis et d'autres amis, nous visitons Minsk4. Nous partageons de grands moments de fou rire à cause d'absurditié tous ensemble, jusqu'à ce que je leur explique que nous rions à cause des conditions sociales et politiques, c'est un moyen d'évacuer la pression. À ce moment-là, tous réalisent la situation et poussent des exclamations de surprise.
Nous dormons dans une chambre qui appartenait à Parthena, en mansarde.
Le temps est déreglé. Les secondes s'arrêtent parfois, très longues. Et à d'autres moments, les heures filent à une vitesse folle, si bien que quand on tourne la tête, il fait subitement nuit par la fenêtre5. Je dois emprunter un liver à la bibliothèque, mais c'est impossible car on change constamment de jour, et le temps que j'aille le réclamer, c'est déjà la date de le ramener. Avec quelques personnes, je vois des verres de vin et m'enivre en faisant des plaisanteries sur ce temps phénoménal : "Je bois des coups ce soir, et je suis ivre pour toute la semaine".
Laertis et moi glissons à grande vitesse dans les rues de Minsk en suivant d'autres personnes. Il fait sombre, les boulevards immenses et vides. Nous voulons rejoindre notre appartement mais toutes les portes coté rue sont fermées6. Je lui dis "Regarde, les vieilles habitudes n'ont pas changées. Même dans la capitale, un soir de semaine, tout est fermé".
Finalement nous trouvons notre chemin et des personnes nous accueillent. Elles sont d'origine turque alors j'essaye de me souvenir des peu de mots que je connais en Turc. Péniblement, en montant les escaliers avec eux, j'arrive à dire "çok güzel7", ils m'aident à la prononciation. La fille devant moi a les jambes toutes meurtries, des trous saignent, mais elle en plaisante.
Sem érit un article très chaleureux sur ma musique, je suis content de l'apprendre.
J'arrive en plein dans une discussion entre une mère et son fils adolescent. Ils se disputent un peu et la mère avait bien préparé son discours, car il se transforme en chanson. Tout ce qu'elle dit rime, et surprend.
Je suis allongé et la fille d'une amie marche sur ma jambe à plusieurs reprise et insiste. Je me fâche vraiment contre la maman en lui disant de lui interdire ce genre de truc plutôt que de laisser faire.
Rêve lucide (faible lucidité, floue): Vaïos et moi avons réalisé un clip il n'y a pas longtemps. Il est inscrit en compétition dans plusieurs festivals. Dans ce rêve, nous visitons une plateforme virtuelle d'un festival qui présente les films et qui fait une modélisation numérique des réalisateurs. L'espace ressemble à un dédale de cloisons, un peu comme lors d'une grande exposition ou foire, mais avec des cloisons plus proches et courbes. Le sol est en moquette. Je me demande comment ils ont fait ça puisqu'on ne leur a pas donné de photos. Nous cherchons notre clip mais nous ne le trouvons pas. Les réalisateurs ont des têtes d'amis ou d'amis d'enfance mais qui n'ont rien à voir avec le milieu de la vidéo. Je suis amusé de les reconnaître, je les nomme tout en sachant qu'ils sont virtuels. Vaïos me dit "mais tu connais tout le monde". Je répond que oui, c'est un peu bizarre. J'ai hâte de voir quelle modélisation ils ont utilisé pour nous, si c'est fidèle à notre apparence. Mais nous ne trouvons pas notre espace. Nous sommes déçus. La personne qui nous guide est une amie du collège.
C'est là que je lui dis "N'oublie pas que je sais que tout cela est un rêve", tout en pensant que c'est virtuel, mais le fait d'employer le mot rêve me donne des capacités dans cet espace. Je ne suis pas lucide à plein pot, mais déjà assez pour influencer le cours des évènements. Nous poussons les cloisons qui sont trop étroites. et nous nous fixons comme mission de sacager les lieux. Nous cherchons des barres d'energie cachées dans des circonvolutions de ces cloisons.
Je dois prendre un bus à Paris. J'ai déjà du mal à trouver la bonne direction mais finalement j'en attrape un. À l'intérieur, pour ce qui est du blilet tout est compliqué. Je ne me souviens plus des détails mais on dirait que la personne qui vend le ticket fait tout pour m'embêter. Et je ne me gêne pas pour lui dire que c'est inadmissible. On ne peut pas utiliser le ticket du métro, il faut en racheter un, payable uniquement par CB, et il coûte 8 euros. Elle me demande comment je suis arrivé ici, et j'ai dû mal à dire. Elle me dit "Êtes-vous venu par le métro ?". J'essaye de me souvenir mais c'est impossible. Je mens, je dis oui, et je vais m'asseoir. Mais je ronchonne pendant tout le trajet à cause du prix exhorbitant. Je m'énerve sur tout Paris en disant que c'est d'une façon générale trop cher.
Une amie d'enfance vient me rendre visite dans mon appartement. Elle est devenue très grande de taille, et je ne sais pas quoi lui dire. Nous n'avons aucun sujet de conversation cummun. Elle veut acheter de l'or et rit bêtement.
L'influence de Minsk et d'une discussion du jour même sur les amis d'enfance avec qui j'ai perdu contact.
Sangsues lucioles et 5 temps en 4. | Les monstres de Saragosse |
J'aime beaucoup tes réflexions sur le temps. Sinon, à moins que ce ne soit un choix de ta part, sache que c'est possible de noter plusieurs rêves pour une même nuit.
Merci, mais cette nuit-là, tout était vraiment mélangé, je me réveillais de temps en temps pour prendre des notes, mais j'aurais dû mal à séparer les rêves les uns des autres :)
Pas de souci ;)
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