Christian Bale joue dans un nouveau film de science-fiction. Il joue un scientifique d'une cinquantaine d'année (il a été vieilli par maquillage pour le rôle).
L'intrigue commence dans un laboratoire souterrain. Il y a aussi des appartements de fonction (souterrains eux aussi) et une salle de détente pour les scientifiques censés travailler ici. Tout a un style zen-épuré.
Christian Bale1 est dans la salle de repos, seule "fenêtre" sur l'extérieur : cette salle se trouve entre le laboratoire et les appartements, au milieu du complexe. Elle est composée d'une véranda qui fait le tour d'une cour intérieure à l'air libre, qui donne sur l'extérieur bien plus en hauteur (à tel point que les rayons du soleil n'atteignent la cour d'en bas qu'aux heures aux alentours de midi). Dans la cour en contrebas, il y a un arbre qui a tout de même réussi à pousser.
Dans la salle de repos, plusieurs canapés et fauteuils confortables, des plantes vertes à chaque recoin, des tables basses avec des magazines, une bombonne d'eau, une machine à café, une à sodas... Mais tout est désert. Seul Chris est ici.
C'est dans cette salle que l'homme en noir arrive et attaque Chris au corps à corps. Mais Chris est rôdé, il a appris à se défendre malgré sa carrière de scientifique. Il parvient à planter un stylo dans la fesse droite de son adversaire, ce qui le ralentit suffisamment pour que Chris puisse prendre la fuite.
(ellipse)
Chris est dans le laboratoire lui aussi désert, à l'excéption d'une jeune et jolie blonde en blouse de scientifique. Alors qu'il se dirige vers la sortie, elle lui demande avec un air inquiet :
"
_ Tu ne vas quand même pas sortir ?
_ Si, cela ne peut plus durer. Je dois réparer ce que j'ai causé il y a trente ans de cela.
"
Il passe un sas en plexiglas et s'aventure à l'extérieur.
(ellipse)
Dehors, c'est l'American Dream recréé. Une banlieue verte et paisible, avec ses rues propres, ses maisons blanches alignées et toutes construites sur le même modèle. Mais il y a quelque chose de menaçant dans l'air.
Quelque chose de plus menaçant que le ciel, très sombre et orageux2. De nombreuses voitures de style cadillacs roulent dans les rues. Mais tout est trop parfait. Le feu passe au rouge, toutes s'arrêtent instantanément, en même temps. Il passe au vert, toutes démarrent et avancent à la même allure sans s'écarter ou se rapprocher d'un centimètre l'une de l'autre.
Travelling arrière. La caméra s'éloigne de la rue et s'approche d'une rivière traversant la ville. Deux choses énormes dans la rivière. La caméra s'en rapproche, et l'on peut voir qu'il s'agit de deux squelettes de baleines parfaitement nettoyés. Echoués là, au milieu de cette rivière trop petite pour elles deux. Des éclairs illuminent l'horizon, conférant à la scène un petit côté apocalyptique ou post-apocalyptique, à vous de voir.
Quelque chose de minuscule passe devant la caméra. Un insecte, une sorte de gros moustique genre "cousin". Puis un autre. Ils volent doucement vers Chris, qui scrute le ciel. Il finit par les apercevoir et les regarde voler dans sa direction avec méfiance. Rapidement, chacun de ces insectes et rejoint par une nuée de plusieurs dizaines de milliers de ses congénères.
Chris les regarde avec un air déterminé puis lance : "Deux éclaireurs, deux nuées... il reste donc deux "citoyens" dans cette ville. Je dois m'occuper de ces psychopathes."
Là encore, mon souvenir précis s'arrêtait là, mais je sais que le rêve continuait après ça et qu'on apprenait que les USA avaient engagé une guerre mondiale "biologique". Le personnage de Christian Bale avait créé ces nuées d'insectes qui pouvaient être contrôlées à distance par les humains. L'armée a fait passer des évaluations psychologiques pour trouver les patriotes les plus fanatiques auxquels elle a donné le titre de "citoyen", et a confié à chacun le commandement d'une nuée d'insecte. Chaque nuée devait aller détruire les récoltes des pays ennemis, et pouvait accessoirement dévorer tout animal.
Les USA comptait sur un armement "auto-producteur" (les insectes régénéraient leurs morts en s'accouplant et se multipliaient à l'infini, devenant une arme de plus en plus dangereuse avec le temps). Mais il a fini par échapper à leur contrôle et les insectes ont "dévoré le monde". Les USA étant les gagnants, ils ont eu le temps de se préparer et ont réussi à sauver quelques personnes confinées dans des espaces clos.
Ils ont ensuite entrepris de reconstruire leur pays "tel qu'il aurait dû être". Ils ont réintégré leurs maisons qu'ils ont rendu hermétiques, pour échapper aux insectes voraces. Et, pour lutter contre le stress du confinement et de la solitude, ils ont rebâti des villes artificielles et automatisées leur donnant l'impression que la vie suivait son cours3.
Mes rêves sont de plus en plus perchés ! Et pour préciser : oui, c'était à ce point cohérent. La dernière partie, "explicative", m'est arrivée en masse dans la tête juste quelques secondes avant le réveil, comme si mon inconscient voulait me donner précipitamment les clefs de l'intrigue avant que je zappe complètement son film de série Z !
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La classe ! Quand est-ce que tu scénarises des films ?
Sincèrement, y'a matière à faire quelque chose de bien !
C'est un peu trop "cliché" pour faire un bon film je pense ;)
Puis hormis la présence de Christian Bale, le scénario a été déjà vu 1000 fois, entre l'arme biologique qui tourne mal, le scientifique qui doit réparer ses erreurs...
Mais merci pour le compliment ! :)
J'ai pas dit que ça serait le film du siècle, mais bien réalisé/scénarisé, ça serait une bonne série B ;)
Waow, je suis assez impressionné par la description de la salle de repos, tu as un bon rappel onirique !!!!
Loni : De série Z même ! Je ne pense pas que Christian Bale jouerait volontiers dans un film au scénario aussi peu élaboré ;)
Vraca (je peux abréger comme ça ?) : Oui, mon rappel n'est pas mauvais pour celui-ci, mais il était bien meilleur quand je ne m'étais pas encore mis à réviser mes examens. Mais comme je disais dans mon rêve de la nuit précédent celle-ci : j'étais étonné de me souvenir d'autant de détails alors que je n'essayais même pas de me rappeler mes rêves.
Tu as un meilleur rappel de rêves quand tu fais des efforts ? Que veux-tu dire ? Que tu te conditionnes ?
Oui, quand je me conditionne, je me souviens beaucoup mieux, et j'arrive un peu mieux à déclencher des rêves lucides, à me forcer à me réveiller pour prendre quelques notes, etc. Et la mémoire onirique vient avec.
Pour te conditionner, tu fais une autosuggestion, tu te répètes une phrase avant de t'endormir (perso c'est ce que je fais aussi bien pour le rappel onirique que les rêves lucides) ???
Oups, je n'avais pas vu ton commentaire Vraca... je me permets d'y répondre quelques mois après alors : à cette époque, je me conditionnais pas mal, et j'avais un bon rappel. En ce moment, je ne me conditionne pas vraiment (je ne prends pas le temps, en fait), et j'ai un rappel moindre qu'à l'époque.
Mais je n'utilise pas vraiment de phrases, de mantras ou autre. Quand je dis que je me conditionne, c'est plus euh... je me concentre, je me focalise sur mes rêves, avant et après le sommeil.
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