Je suis en compagnie d'une femme, une sorte de mentor. Nous sommes dans un décor ressemblant grandement aux alentours de la maison de mes grands-parents paternels et à ce style de campagne.
Nous vivons sous une occupation fasciste, et tout le monde a peur. La femme me dit d'aller acheter divers produits ménagers à une épicerie du coin. J'y vais.
(...)
Toujours en compagnie de cette femme. Elle me dit maintenant d'emballer tout ce que j'ai acheté dans des sacs plastiques étanches, car nous allons cacher ces marchandises pour la Résistance. Je commence à tout emballer, puis je mets le tout dans une grande... brouette ; et j'emprunte un chemin de campagne pour aller poser tout ça à l'endroit que la femme m'a indiqué : une sorte de vieux puits construit à l'intérieur des ruines d'une maison.
Je parviens aux ruines. Ce ne sont pas vraiment des vieilles ruines effrayantes, on dirait plutôt une maison qui n'a jamais fini d'être construite et à laquelle il manque le toit. Je passe la porte d'entrée, et je tombe immédiatement sur le "puit" : un bassin carré, en pierre taillée, d'environ un mètre cinquante de côté, et qui doit faire quelques mètres de profondeur. J'y jette tous les sacs en plastique.
Il y a une petite fille dans la maison, elle est en train de manger une sucette. Elle arrive vers moi pendant que j'accomplis ma tâche, elle me salue et me propose une friandise, que j'accepte1. Puis elle sort de la maison et me laisse seul, jusqu'à ce que j'entende de nouveau la porte d'entrée s'ouvrir. Il s'agit cette fois d'un homme que je suis censé connaître, mais qui travaille du côté des collabos (il a la tête de Sergi Lopez dans le Labyrinthe de Pan, en plus baraqué). Il me demande sévèrement ce que je fais là. Je sais que s'il s'aperçoit que je travaillais pour la Résistance, c'en est fini de moi. Heureusement, j'ai fini de tout jeter dans le puits, il me faut juste éviter qu'il ne regarde dedans. Il me vient une idée. Je prends un air de mauvais menteur, puis je dis que j'avais juste besoin de me reposer ici, tout en cachant ma sucette derrière mon dos. Comme prévu, il me demande ce que je cache. Je prends alors un air coupable en lui montrant la sucette et en lui disant que je sais que c'est rationné et que nous autres les civils n'y avons pas droit en dehors des repas, mais que la tentation était trop grande et que je suis venu ici me cacher pour la manger secrètement. Il s'énerve et me dit que c'est une honte, et que pour la peine, il me la confisque au nom de la force d'occupation, et que si jamais il me retrouve en train de faire un truc comme ça, ça ira mal pour moi. Puis il sort, sans regarder dans le puits. Mission accomplie, mais quel stress !
(...)
Quelques temps plus tard, je me retrouve dans une montagne, en pleine tempête. Je suis maintenant un sorceleur2, et je sais que j'ai maintenant la puissance nécessaire pour ne plus me laisser faire par les occupants. Je pars dans la montagne, vers une station de vacances qu'ils ont transformée en avant-poste. Je vais m'occuper de ceux-là...
Quelques jours après, une amie m'a offert une sucette, sans occasion ni raison particulière. Je n'en mange absolument ja-mais, habituellement, et cela faisait des années que je n'en avais pas mangé. Je ne lui avais pas parlé du rêve. Allez savoir.
DILD : Ville alternative, journal et message codé | Fragment : Prisonnier du camp |
Tu lui as parlé du rêve quand elle te l'a offerte ?
En tout cas, j'aime beaucoup ta manoeuvre d'évitement !
Encore un super reve, cohérent et tout. Jimaginerai tres bien ce genre de scenes dans des situations du genre. vraiment le coup de chance avec la sucette ;)
Loni : Oui, je lui ai parlé du rêve, c'est même le premier truc qui m'est venu à l'esprit. Comme elle n'est pas trop dans les rêves, sa première réaction c'était un truc du genre "ça fait peur".
Oui, la manœuvre c'était un classique : dissimuler un gros mensonge par un plus petit. Je faisais souvent ça quand je faisais des bêtises, étant petit, et j'étais plutôt bon pour ça ;)
MagicEtincelle : Coucou ! Merci, oui, il me paraissait très construit comme rêve, mais c'était un rêve de fin de nuit. Je ne sais pas ce qu'elle symbolise cette euh... "sucette prémonitoire"...
Elle a cru à de la prémonition ?
Je ne sais pas du tout ce qu'elle a cru ou pensé... en même temps, c'était un peu une prémonition "inutile" quoi ! :)
C'est sûr que c'est un peu décevant, comme super-pouvoir ;)
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