Je suis un guitariste dans un groupe de musique rock. Nous sommes cinq : deux guitaristes, un bassiste, un batteur, une chanteuse. Au moins deux des membres du groupes sont des personnages de l'animé Nana1 : la chanteuse est Nana Osaki, l'un des autres guitaristes est Ren Honjo.
Je suis quant à moi amoureux de Nana Osaki, et nous sortons ensemble. Elle m'a confié une bague d'argent sertie d'une pierre d'ambre, et elle m'a dit que cette bague permettait d'ouvrir une cache secrète dans la grande maison de bois où vit le groupe 2, mais je ne sais pas où se trouve exactement cette cache.
A un moment, nous cherchons à recruter un troisième guitariste pour notre groupe. L'homme qui se présente avec sa guitare n'est autre que Saddam Hussein, mais en version jeune. Il est grand, mince avec d'épais cheveux bruns coupés courts, et on ne le reconnaît que « grâce » à sa fameuse moustache. Je lui dis personnellement que nous sommes tous prêts à l'intégrer comme un membre du groupe et à oublier son passé de dictateur pour peu qu'il soit sympa avec nous. Il me sourit et me répond qu'il n'y aura aucun problème.
Au bout de quelques jours, après quelques répétitions, je trouve le bassiste mort dans un placard à balais. Il a le crâne fendu en deux par une machette. Je retire la machette et des fragments d'os et de cervelles me tombent sur les chaussures, mais bizarrement, je ne suis ni inquiet, ni écœuré. J'examine la machette, et je me rends compte que c'est celle de Saddam Hussein3 !
Avec les autres membres du groupe, nous l'encerclons et le mettons face à son crime. Puis nous le tuons d'un unique coup de sa propre machette à la tête. Nous nous disons que personne ne s'intéressera à notre justice expéditive, sachant que c'est « un dictateur qui a disparu et que personne ne recherche ». Nous ferons donc disparaître le corps.
Je me réveille. Tout ça n'était qu'un rêve, ou au moins en partie. Je suis couché dans un grand lit que je partage avec Nana Osaki. Je suis toujours dans la grande maison en bois où nous habitons (et il me semble que j'ai toujours vécu ici). Je me rendors.
Je m'éveille à nouveau, seul dans le même lit. Nana a du se lever. La chambre n'est éclairée que par une bougie dans un coin. Je ne me sens qu'à moitié réveillé, et je décide de changer de position et de me rendormir. Je laisse pendre mon bras gauche hors du lit. Ma main touche le sol, et je me rends compte qu'il y a un orifice dans le sol, sous le lit. Je me souviens de la bague d'ambre que m'a donné Nana. La cachette doit donc être là ! Je me dis que je l'ouvrirai le lendemain, et je me rendors...
... pour me réveiller en vrai.
Les faux éveils étaient vraiment réalistes : au moment où je rêvais, j'avais vraiment l'impression d'avoir toujours été cet autre personnage, qui se réveillait simplement de ses propres rêves absurdes.
Le serveur de l'onironaute est en panne ! | Fragment : le productivisme totalitaire |
Encore un oubli de figurant, dans les notes.
Il paraît aussi qu'Hitler n'était rien d'autre qu'un peintre frustré ;)
Sinon, les deux faux éveils sont très sympas, et le fait de les avoir à la suite est intéressant !
Oui, et la plupart des dictateurs, en fait. Ils sont frustrés, donc ils essaient de compenser par le pouvoir, logique ! :)
Sinon, mes faux éveils se font généralement "en série" ;)
C'est le cas de le dire, avec même un personnage "de série !"
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