Je suis à un cours d'anglais donné au dernier étage de ma faculté. Le Mandarin assiste au cours avec moi, tandis qu'Amelia attend quelque part, ailleurs dans la fac.
Le cours d'anglais est donné par ma prof d'anglais de seconde, Mme. B., sauf qu'elle a vieilli et semble fatiguée. Lorsque je regarde autour de moi, je m'aperçois que de nombreuses personnes du collège sont avec nous, tous adultes désormais. Je me dis que vu le niveau qu'il y avait au collège, je serai automatiquement dans les meilleurs en anglais sans fournir le moindre effort. Toutefois, Le Mandarin sera probablement meilleur que moi, vu qu'il a fait plusieurs années de LLCE anglais à la fac.
Bizarre, l'un des types de mes camarades de collège dont je ne me souviens pas le prénom se fait appeler « Marcel Octopoulpe » par la prof.1 Cela me fait sourire sur le moment, mais pour moi, rien ne cloche...
Le cours en lui-même... c'est vraiment n'importe quoi. Le niveau est effectivement très, très bas, comme au collège, et je commence à me demander si j'ai bien fait de venir. Nous prenons tous nos cours sur des ordinateurs portables2. En allumant le mien, je me rends compte qu'il diffuse à un volume assez élevé un morceau de Tool3. Je fais mine d'être désolé à la prof, mais elle ne relève même pas. Et je me dis que c'est normal, après tout je suis ici de mon plein gré je n'ai pas à être réprimandé par qui que ce soit.
A chaque fois que la prof peut faire une digression, elle la fait, ce qui fait que le cours n'est rapidement plus vraiment un cours d'anglais. A un moment, je commence à me demander si le cours est réel : la prof vient d'allumer le rétroprojecteur et compare des empreintes d'éléphant et de rat sur l'écran4. Mais je ne pousse pas la réflexion plus loin, et ne parviens pas à un état lucide.
Je me rends compte que je dois faire une opération sur l'ordinateur, mais que j'ai besoin d'un mot de passe pour cela. Je l'avais noté sur un petit papier qui était censé être dans ma poche, mais il ne s'y trouve plus. Carry5, qui est entre Le Mandarin et moi, me tend des papiers sales et pliés, et elle me dit qu'elle a trouvé ça par terre sous ma chaise. C'est effectivement là que se trouve mon mot de passe6. J'ai un peu honte qu'elle aie constaté l'état lamentable du contenu de mes poches, surtout devant elle qui est si... raffinée.
La sonnerie (comme au lycée) retentit enfin et annonce la fin de ce cours laborieux. Tout le monde quitte la classe : Carry a disparu, Le Mandarin parle avec un tas de gens. Je ne veux pas le déranger, je vais donc ailleurs. Je me sens seul... jusqu'à ce que je me souvienne qu'Ameliam'attend quelque part dans la fac. Je la rejoins et je lui raconte le cours en lui disant que « la prof était tellement démotivée qu'elle s'est laissée aller à la destruction de son propre cours... mais ça a donné quelque chose d'original... d'artistique, je dirais »7. (à ce moment-là je ne sais pas si je suis en train de railler le cours, où si j'ai sincèrement trouvé le concept artistique)
Nous nous dirigeons après cela vers le restaurant de la fac, où nous comptons rejoindre Le Mandarin8. L'endroit n'est pas un simple « resto U », mais un restaurant luxueux et raffiné : le sol est de velours, les tables ont des nappes en dentelles, et les couverts en argent... Amelia s'installe à une table avec Le Mandarin, et pour une raison inconnue je vais vérifier un truc sur une table un peu plus loin, et je me réveille.
Les cours, toujours les cours : des réminiscences de fac, de lycée, de collège... c'est inévitable. Mais désormais, j'ai fini les miens, et je n'ai plus qu'à réviser avant juin, je vais pouvoir penser à autre chose. Comme par exemple me remettre à l'anglais, si vous voyez ce que je veux dire... Aucune idée de pourquoi c'était Mme. B. la prof, par contre... ce n'était pas du tout ma prof d'anglais préférée, mais pas non plus la pire...
Le lycée, les délinquants et la bavure. | Lumière magique et cauchemar avorté |
Je n'arrive quasiment jamais à me souvenir précisément des phrases qui sont prononcées en rêve, la tienne est bien retranscrite, bravo !
Merci ! J'ai eu de la chance hier, mon rappel était très, très bon... j'aurais peut-être même pu noter plus de rêves, si je m'en étais donné la peine. C'était un peu un matin d'exception, étant donné mon très mauvais rappel d'en ce moment (je dors assez profondément ces jours-ci).
C'est un mal pour un bien ;)
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