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La tour des survivants et le parachutage

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Je vis dans une tour gigantesque en compagnie des autres survivants d'un cataclysme nucléaire. (le décor intérieur de la tour ressemble à des endroits du jeu Metro 2033) La tour elle-même est un ancien grand hôtel que nous avons renforcé afin qu'il résiste aux éléments ainsi qu'aux assauts des créatures mutantes de l'extérieur. Les humains vivent dans les étages supérieurs de l'hôtel, mais aussi dans les sous-sols. Entre les deux, quelques étages ont déjà été envahis de monstres mutants. Il est donc difficile de passer du sous-sol aux étages supérieurs car il faut traverser un environnement hostile, mais c'est exactement ce que je dois faire. Les survivants des sous-sols m'ont donc équipé en conséquence : j'ai un masque à gaz, une armure de combat moderne, et diverses armes, donc une kalashnikov et un fusil harpon.

Je traverse plusieurs étages en étant attaqué par d'énormes monstres chauve-souris (ceux qu'ils appellent « démons » dans Metro 2033) que je parviens à repousser à la mitraillette. Je monte de quelques étages et je croise des « mutants ruminants », qui ont une apparence tout à fait abjecte et menaçante, mais qui ne sont pas agressifs si je ne m'en approche pas de trop près.

Plusieurs fois, j'ai l'occasion de regarder par l'une des fenêtres de l'hôtel. L'extérieur est magnifique, l'hôtel se trouvant sur une île paradisiaque à la végétation abondante. Le ciel est totalement dégagé et le soleil brille de tous ses feux. Mais je sais qu'il ne faut pas se fier aux apparences et que l'extérieur est doublement mortel, à cause de la radioactivité, mais aussi à cause des mutants.

J'arrive finalement à regagner les étages supérieurs où je rejoins un groupe de défenseurs armés. Je ne sais pas dans quel but, mais mon supérieur nous a convoqués sur le toit de l'hôtel. Nous nous y rendons. Sur l'héliport, les survivants ont construit une piste de décollage de fortune pour un avion de tourisme que nous utilisons pour nous parachuter (mais je ne sais pas dans quel but). C'est ce qui nous attend aujourd'hui : nous allons être parachutés1.

Nous sommes maintenant tous dans l'avion, mais l'ambiance n'est plus post-apocalyptique, on se croirait plus en vacances qu'autre chose (je ne sais même pas s'il ne s'agit pas en fait d'un autre rêve qui aurait embrayé sur le précédent). Nous sautons en parachute les uns après les autres. Au moment où nous sommes tous en chute libre, nous nous rendons compte que l'un des nôtres a oublié de mettre son parachute. C'est horrible, car nous le savons condamné, et nous ne pouvons rien faire d'autre que voir son désespoir et le regarder rejoindre son destin... Peu avant qu'il touche le sol, à peut-être cent mètres de hauteur, il se passe quelque chose : on dirait qu'une sorte de « carlingue » se matérialise autour de son corps. Il a maintenant de grandes ailes de planeur qui apparaissent autour de ses bras. Il se met à planer à très grande vitesse.

Tout le monde semble soulagé, à part moi. Je trouve qu'il va beaucoup trop vite, et je doute qu'à cette vitesse, même s'il tente de se poser, il arrive à s'en sortir.

Nous avons touché le sol en douceur. Nous sommes tous autour d'un grand étang où nous savons que notre collègue va tenter de se poser. Comme je l'avais prévu, il se pose sur l'eau, mais beaucoup trop vite. La carlingue se disloque un peu au contact de l'eau, avant de s'immobiliser brutalement.

Tous les autres sourient et pensent que tout s'est bien passé. Nous atteignons l'endroit où le planeur s'est immobilisé à la nage, mais en retournant la carlingue, nous constatons que l'homme a été complètement broyé à l'intérieur.

La fin était écœurante.
Sinon :
Metro 2033, ça fait bien deux semaines que je l'ai fini, je ne vois pas pourquoi il a influencé mon rêve de cette nuit... Mais peut-être que j'ai lié ça au « nucléaire » inconsciemment, comme il y a eu un nouveau séisme au Japon qui risquait de faire des dégâts dans le réacteur déjà endommagé, hier...
En tous cas, le cadre « paradisiaque-post-apocalyptique » était plutôt... original.

• [1]Dédicace à Coriolan dont j'ai lu le rêve la veille, et qui m'a apparemment inspiré !