Je suis une fois de plus dans une réunion de famille1. L'occasion est celle d'un anniversaire, mais je ne sais pas celui de qui... peut-être même que c'est du mien qu'il s'agit2.
Apparemment, cela concerne aussi la famille étendue, et il y a tellement de gens que nous avons dû louer un immense manoir futuriste, aux proportions réellement énormes. Son style architectural et sa décoration intérieure sont très particuliers puisqu'ils adoptent le style rétro-futuriste de certaines bandes dessinées de science-fiction des années 80-90, tout en mobilier psychédélico-épuré, en courbes et en couleurs kitsch vaguement reposantes.
Je me trouve sur un balcon situé au quatrième ou cinquième étage. Je regarde l'immense terrain en contrebas, et le jardin où s'activent les organisateurs et où discutent les invités, attablés à de riches buffets. Je me sens plutôt indifférent à tout ça, comme détaché3. J'ai un verre d'alcool à la main, un truc qui ressemble à du cidre, à moins que ce ne soit du champagne... peu importe.
Vu que je m'ennuie un peu, je décide d'explorer les lieux. Depuis le balcon, je rejoins l'un des grands couloirs intérieurs qui donne sur plusieurs salles, ainsi que sur certaines suites.
La porte coulissante automatique menant à l'une des suites est ouverte, et j'en profite pour jeter un œil. C'est immense ! Ici les couleurs dominantes sont le rose pâle et le mauve doux. Il y a un grand salon avec un canapé aux formes improbables, mais ayant néanmoins l'air confortable, ainsi qu'un écran géant qui semble suspendu dans le vide. Il a l'apparence et les dimensions des écrans des films de SF des années 80. Les lampes éclairent agréablement les lieux, et tout invite à se reposer ici. Je me dis que si la porte est ouverte, c'est que personne ne doit avoir pris cette chambre, et par conséquent, j'y serai tranquille. Je m'affale sur le canapé.
Alors que je commence à m'assoupir, une ravissante femme en peignoir surgit d'une des autres portes du salon. Elle doit avoir 35 ans, elle a les cheveux châtains clairs, voire blonds foncés, plutôt courts, avec une coiffure qui là encore fait très science-fiction. Elle me salue comme s'il était normal que je sois là. Elle se présente à moi comme une cousine éloignée. Je me sens légèrement mal à l'aise de m'être invité dans son appartement alors qu'elle était visiblement en train de se préparer pour la fête, mais elle m'invite à me mettre à l'aise. Elle me dit qu'il n'y a pas de problème si je veux rester un peu ici. Elle ne semble sincèrement pas perturbée par ma présence, aussi je décide de l'écouter et de rester sur son canapé pour me prélasser.
En repassant par l'une des porte, elle me dit que si je m'ennuie, je peux fouiller dans l'un des meubles intégrés aux murs, qu'il y a toute une collection de bandes dessinées comiques, et de SF. Ce que je fais. Je sélectionne d'abord une BD au hasard. Je la lis un peu, c'est une BD comique assez classique ressemblant entre du Gottlib et un truc moins bien. Après quelques pages, je la repose dans le bac surgi du mur, et j'examine les autres. Ma « cousine » repasse à ce moment, et en choisit une dans le bac, qu'elle me tend. Il s'agit d'un album du Cycle de Cyann. Elle me sourit, et elle me dit « au fait, je ne t'ai pas dit, mais je m'appelle Aïeïa4 ». Je suis stupéfait par ce qu'elle vient de me dire : elle ressemble en effet beaucoup au personnage de la BD, en plus jolie !
Une autre femme, une jolie brune aux cheveux longs, entre à son tour dans la suite par la porte menant au couloir. Celle-ci me dit poliment bonjour. Aïeïa la salue, puis elle me précise me dit qu'il s'agit d'une autre personne de la famille que je ne connais pas. Elle me dit de ne pas m'inquiéter, qu'il n'y a toujours aucun problème pour que je reste ici.
Puis elle appuie sur un bouton mural, et un pan entier de la pièce tourne, et laisse place à deux petites scènes légèrement surélevées et une baignoire qui ne ressemble que vaguement à une baignoire traditionnelle : il y a tout un tas de machines, d'ordinateurs, de clavier, et même un exosquelette et un casque à l'intérieur. Aïeïa s'y installe, enfile l'exosquelette et met le casque sur sa tête.
Sur la mini scène la plus proche de la « baignoire » se trouve un gynoïde relié à des câbles, qui sont eux-même branchés à l'exosquelette complexe qu'Aïeïa vient de revêtir.
L'autre mini-scène est vide, et la femme brune s'y installe. Elle commence à danser, et à faire des mouvements très complexes. Aïeïa, qui ne porte plus qu'une chemise de nuit, et un exosquelette par dessus, se lève dans sa baignoire. Sur la scène d'à côté, le gynoïde qu'elle contrôle s'active, et commence lui aussi à danser, en effectuant quant à lui des mouvements proprement inhumains, permis par ses articulations améliorées et sa souplesse technologique. Je comprends que les deux femmes font une sorte de concours de danse, une « danse vivante » contre une « danse technologique », et qu'elles profitent que je sois là pour me faire jouer le rôle d'un juge devant les départager. Ma préférence va à Aïeïa, car même si ses mouvements sont simples quand elle danse dans la « techno-baignoire », les mouvements qu'elle fait réaliser au gynoïde sont époustouflants.
Chose à la fois étrange et amusante : j'ai choisi de donner le surnom de Cyann à mon « anima » sur ce site, et là, je rencontre une femme attirante qui dit s'appeler Aïeïa, personnage secondaire important de la BD du Cycle de Cyann.
La tempête | Le piège et les deux brutes transformées en chantilly |
Tu vas encore me faire découvrir des BDs que je ne connaissais pas encore ;)
Sinon, j'aime beaucoup l'ambiance de ton rêve ! Et je donnerais cher pour assister au spectacle !
Si tu aimes la SF, le background du cycle de Cyann vaut vraiment le détour (attention à ne pas décrocher à cause de la personnalité détestable de l'héroïne dans les premiers tomes, sa psychologie évolue ensuite).
Sinon, oui, j'ai beaucoup aimé l'ambiance de mon rêve aussi ! C'est le genre de rêve que j'aimerais faire plus souvent.
je vais regarder s'ils les ont à la biblio, merci !
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