L'un des plus beaux rêves que j'aie fait en 2010, sur le plan visuel et auditif. En fait, peut-être même mon rêve préféré de cette année-là.
Je suis avec Amelia dans une maison au bord de l'océan, dans le renfoncement d'une falaise 1. La maison est réellement paradisiaque, toute en bois, propre et « zen ». Le salon et la chambre sont à côté et partagent une même véranda donnant sur la plage et l'océan. La maison est construite à peut-être 20 ou 30 mètres seulement de la mer, et Amelia me le fait remarquer, mais je ne suis pas inquiet de la marée ou quoi que ce soit. J'ai la sensation qu'ici, il ne peut rien nous arriver de mal.
La lumière douce et orangée ressemble à celle d'un matin d'été2. Je décide d'aller me promener autour de la maison, et je me rends compte en sortant par la véranda de devant, que directement sur ma droite, il y a de très vieilles pierres ressemblent à des ruines le long du bas de la falaise. Certaines dépassent même de l'eau. Quelqu'un a placé là des planches pour pouvoir passer d'une pierre à l'autre sans se mouiller les pieds. C'est ce que je décide de faire. En faisant le tour du bas de la falaise, j'arrive à un deuxième renfoncement où je trouve une sorte de socle en vieille pierre couvert d'algue. Il y a une échelle pour y monter, et je décide de l'emprunter. Arrivé en haut, j'entends venant du haut de la falaise l'une des plus belles musiques que j'aie jamais entendue. Belle au point que j'en pleure. Il s'agit d'un chœur féminin chantant une sorte de vieille mélopée avec dans une langue qui m'est inconnue.
Je regarde alors vers le haut, et je vois qu'un véritable château est construit, au bord de la falaise. Les pierres doivent venir de là. Je vois des gens qui se promènent sur ses remparts. Je les interpelle et leur demande si la musique vient du château. Ils me répondent que oui. Je décide alors d'aller chercher Amelia et d'aller jeter un œil à ce château.
Nous explorons maintenant le château3, que nous avons pu rejoindre en nous aidant des vieilles pierres et des ruines qui continuaient à monter progressivement vers le haut de la côte. L'intérieur du château est emménagé de manière plutôt moderne et très confortable. Nous apprenons auprès d'un des visiteurs du château que celui-ci appartient à un comte qui y vit, mais que celui-ci laisse les gens le visiter pendant la journée.
Je jette un oeil par la fenêtre d'une cuisine. Du côté de l'intérieur des terres, le château surplombe un petit village légèrement gothique4.
Nous continuons à explorer le château. A l'une des extrémités de la forteresse, nous trouvons une boutique de souvenirs. Je demande à l'un des vendeurs s'il vendrait par hasard un CD de ce que j'ai entendu chanter plus tôt, mais il me répond que la musique se trouve dans l'autre boutique, à l'autre extrémité du château. Bon sang, cet endroit est réellement immense. Nous refaisons donc le chemin en sens inverse jusqu'à atteindre l'autre boutique, et je demande à l'autre vendeur si je peux acheter un CD de la musique que j'ai entendu chanter depuis le bas de la falaise. Il est alors pris par un petit rire et me dit que ce n'est pas aussi simple d'accéder à une musique d'une telle beauté. Il me montre alors une sorte de bloc de savon et me dit qu'une musique aussi parfaite ne peut être entendue que de manière très rare et ponctuelle. Il m'explique alors que l'objet qu'il me montre est une « pâte à musique », que l'on utilise comme du savon, pour se nettoyer. Lorsque l'on se savonne avec celle-ci, la musique est libérée tout autour de nous, et c'est le seul support sur lequel une musique aussi parfaite peut être enregistrée. Lorsque le savon est dissous, il faut alors revenir en acheter. Je comprends alors que cette musique est trop parfaite pour pouvoir être écoutée de manière répétée et qu'une coute continue aurait des effets négatifs sur l'auditeur ou sur la musique elle-même. Je décide alors malgré le prix de la « pâte » d'en acheter une en vue de pouvoir à nouveau profiter de cette perfection harmonique. Au moment où je paye, le rêve commence à s'estomper et je comprends que je suis dans un rêve. Malgré tout, j'essaye de le maintenir assez longtemps pour pouvoir payer. Dans la confusion du réveil, j'espérais pouvoir emporter la pâte jusque dans le monde réel.
Je m'en fiche et contrefiche, je réécouterai cette musique en rêve lucide, un jour ! Et si possible, dans cette même maison au bord de la mer (un rêve à l'état pur, cet endroit !).
Rien que de repenser à ce rêve, j'ai qu'une seule envie, c'est d'aller me coucher et d'induire un rêve lucide afin de m'y rendre à nouveau.
Poursuite avec un cyborg | Exploration de la mégalopole asiatique 1 : l'hôtel et le gambler |
Je comprends que ce soit ton préféré !
Et le concept de la musique si parfaite qu'il ne faut pas trop l'entendre me plaît beaucoup aussi.
Sinon, le lieu, avec ses falaises, ressemble beaucoup à l'image que je me suis faite de la géographie du "Cycle de Terremer".
Le coup de la musique parfaite, c'est un truc que j'applique en vrai avec mes groupes préférés : je ne les écoute que quand j'ai un moment de détente total, et que je peux me laisser porter par la musique. Ainsi, je ne m'en lasse jamais. Et ça marche tout à fait !
Mais dans ce rêve, c'était conceptualisé jusqu'au bout :) La musique sous la douche ! Mhhh !
J'ai déjà entendu parler du Cycle de Terremer, une amie me l'avait conseillé, et je voulais le lire il y a quelque temps. J'essaierai d'emprunter ça à la bibliothèque quand j'en aurai le temps.
Je te le conseille, c'est vachement sympa !
Va bientôt falloir que j'aille demander des subventions au ministère de la culture, moi ;)
Héhéhé ! Et aussi violer les lois de la physique pour avoir des jours plus longs (pour pouvoir faire plus de choses).
Chaque chose en son temps !
Comme disait l'autre "Le facile est fait, le plus dur est en cours, pour l'impossible, prévoir un léger délai" ;)
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés