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Rêvé le 30 mars 2016 - Nothishade avait 29 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Par une nuit obscure. A table avec des amis que je ne connais pas, nous sommes plongés dans l'obscurité. Le salon dans lequel nous nous trouvons est de petite taille. Il est relié à une cuisine par un petit hall d'entrée, ainsi qu'à deux couloirs parallèles qui mènent aux autres pièces de l'appartement1. Hormis une minuscule bougie posée sur la table de salon autour de laquelle nous sommes assis, il n'y a pas de lumière. Nous discutons ensemble de choses et d'autres, je ne me souviens plus de quoi, mais nous parlons avec des phrases très courtes et à voix basse, comme pour ne pas nous faire entendre2.

Il ne me vient pas à l'idée de me demander pourquoi l'appartement tout entier n'est éclairé que par cette ridicule « bougie de thé »3. Je suis assis à la table, côté main droite le mur de séparation d'avec la cuisine, côté main gauche, une brune aux yeux bleu clair, un peu plus jeune que moi, qui essaye de me séduire avec insistance. Elle sent un parfum que je connais4. Toutefois, même si comme toujours, je suis plutôt flatté de l'intention, je ne me sens pas du tout l'envie de flirter, et puis je suis toujours retenu par ce sentiment diffus de droiture et de fidélité envers quelqu'un...

J'ai envie d'aller aux toilettes5. Je m'éclipse donc en prenant le second couloir de l'appartement, près du hall d'entrée. L’extrémité du couloir près du salon est encore vaguement éclairée par la flamme vacillante de la petite bougie, mais le reste du corridor plonge dans des ténèbres presque insondables. Les toilettes sont la deuxième porte à ma droite, mais je distingue à peine leur seuil. Je m'avance à tâtons, mes yeux ne s'habituant décidément pas à cette obscurité presque palpable, j'avance le bras pour pousser la poignée de la porte et...

… je m'éveille la tête à l'envers, sans savoir où je suis. Mes mains ne me répondent plus, elles sont peut-être attachées ou désensibilisées, je ne sais pas. Je suis apparemment accroché par une corde à une sorte de poulie, ou peut-être à un crochet au plafond6. Je jette un œil autour de moi afin de tenter de comprendre où je suis. Il y a une minuscule fenêtre en hauteur qui donne sur la nuit sans lune à l'extérieur. Une vague clarté, peut-être stellaire, parvient tout de même de l'extérieur et donne une aura vaguement discernable aux objets qui m'entourent. J'ai l'impression que je me trouve dans une sorte de débarras...

« Est-ce que c'est toi ? » me demande soudainement un murmure menaçant qui parvient du coin le plus sombre de la pièce, où il me semble discerner une silhouette accroupie.

Cette voix me fait frissonner. Je ne sais pas quoi lui répondre.

« Parle.

_ Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez ?

_ Est-ce que c'est toi qui... »

Je ne parviens pas à comprendre la fin... ou bien le sens de sa question, à moins que j'ai tout oublié instantanément. Toutefois je comprends le sens. Il cherche quelqu'un qui présente un certain critère physique (cheveux de telle couleur ? Barbe? Je ne sais pas..)7 et qui n'est a priori pas moi.

« Non, ce n'est pas moi, mais c'est peut-être une des autres personnes à la table.

_ Sans doute. Tu vas regagner la table et tu ne diras rien de tout ça. Tu ne feras rien qui sorte de l'ordinaire non plus. Tu sais ce qui se passe si tu n'écoutes pas ce que je te dis. »

Le ton de sa voix ne laisse place à aucune possibilité de contestation. Je suis bien trop effrayé pour lui désobéir.

Je perds connaissance...

… et me retrouve directement sur le seuil entre le couloir et le salon. Je regagne ma place à la table. La fille à ma gauche retente sa séduction... je fais comme si de rien n'était, mais je ne parviens plus du tout à me concentrer sur la conversation.

Un des hommes à la table se lève à son tour pour aller aux toilettes. Je ne suis pas sûr de le connaître, mais je ne suis pas certain non plus qu'il soit un total inconnu. Il disparaît dans l'obscurité du couloir.

(ellipse)

La « soirée » prend fin et nous devons prendre congé de nos « amis ». L'homme qui est parti aux toilettes n'est toujours pas revenu, mais personne d'autre ne semble avoir relevé ce fait. Je crève d'envie d'aller aux toilettes, mais j'ai bien trop peur d'y retourner ici. Je visualise dans l'une des pièces du couloir un cadavre accroché à l'envers et saigné à blanc.

 

Concert et peur du terrorismeColère et détachement

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