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Fragments : Le bras mécanique et l'atroce destin du félin

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Le bras mécanique

Je vis apparemment à une époque qui n'est pas sans rappeller la Renaissance, mais avec des éléments vaguement steampunk. Je me rends au "palais du maire", un grand et magnifique édifice de pierre blanche où se traitent à la fois les affaires administratives, la médecine, l'économie, etc.

Je m'y rends personnellement pour faire réparer mon bras mécanique : il s'agit de mon bras humain auquel a été ajouté tout une série de modifications mécaniques bien visibles (avec des engrenages, des petites poulies, etc). Ils sont reliés à mes tendons1 à certains endroits du bras : c'est un peu dégueulasse à regarder, on peut voir l'intérieur de mon bras, mais très fonctionnel et pas du tout douloureux. Enfin, pas douloureux... excepté un mécanisme un peu défectueux qui tire constamment sur le tendon anciennement relié à mon annulaire, la raison pour laquelle je viens faire réparer mon bras.

L'atroce destin du félin

Je suis chez mes grand-parents paternels, mais on dirait que tout se passe à une autre époque, comme dans les années 50 ou 60.

Je dois veiller sur un petit chaton, roux et blanc. Je m'amuse beaucoup avec lui, puis je l'embête un peu2. Il s'échappe et vient se réfugier dans la cuisine. Il grimpe sur le plan de travail, et je le vois avec horreur monter sur la gazinière déjà allumée. Il commence à prendre feu, mais ne bouge pas d'un poil. Je le regarde brûler. Il brûle de plus en plus, sa peau commence à gonfler et se couvrir de cloques. Je comprends que s'il ne bouge pas, c'est parce que ses muscles sont contractés par la chaleur et qu'il ne peut déjà plus bouger. L'idée d'éteindre le feu me traverse, mais je me sens curieusement incapable de bouger. Je me dis : à quoi bon, il ne pourra déjà plus jamais vivre normalement sans souffrances.

(ellipse)

J'appelle quelqu'un de ma famille pour dire ce qui est arrivé au chaton. Une personne (je ne sais plus qui c'était) me dit qu'elle arrive. Entre temps, je reviens dans la cuisine, et je vois la mère du chaton qui a grimpé à son tour sur la gazinière et qui lèche le petit corps brûlé de son chaton. Elle a pris légèrement feu elle aussi, et souffre apparemment, mais le feu qui brûle ses poils longs est plus lent. Je la pousse du plan de travail et j'éteins le feu qui la brûlait. Elle n'est pas irrécupérable comme son petit.

Mon grand-père arrive dans la cuisine, voit le chaton agonisant, le prend sans même faire attention à la souffrance de l'animal, puis va dehors. Je le suis, puis je me rends compte qu'il l'a jeté dans la niche du chien. Je comprends qu'il espère ainsi que le chien va le dévorer et qu'on n'en parlera plus après. Je me sens écoeuré.

Super, juste quand je me souviens à nouveau de mes rêves, ce sont des rêves de psychopathe. Pfffff...

• [1]J'ai passé une échographie d'un tendon de la cheville qui me faisait mal deux jours avant.
• [2]En ce moment, j'essaye d'éduquer deux chatons à la maison.