Je suis en voiture avec Amelia et Enide1. C'est Amelia qui conduit, moi je suis assis sur le siège passager, et Enide est sur un siège arrière.
Nous partons en vacances, en empruntant une petite route de campagne non loin de ma ville2. Puis à un embranchement, nous prenons une route qui part vers l'est3.
La route est de plus en plus difficile à pratiquer au fur et à mesure que nous roulons. D'abord, ce sont les conditions météos qui se dégradent : des nuages noirs4 s'amoncellent au dessus de nous. Une pluie torrentielle commence à s'abattre sur nous, mais Amelia tient bon5. Puis, la nuit tombe, sans que les conditions climatiques ne s'améliorent : il fait très, très sombre désormais, et seuls les phares de la voiture viennent percer les ténèbres qui nous environnent : il n'y a aucun éclairage public, nulle part.
La route de campagne devient une route côtière, nous roulons à deux mètres de la mer environ. Puis la petite bande de terre qui nous sépare de la mer se met à rétrécir, en même temps que la route, à tel point que je commence à craindre que la voiture ne dérape et tombe dans l'eau6. Le pire : du côté de l'intérieur des terres, nous roulons au bas d'une falaise, du coup nous ne pourrions pas même déraper vers l'autre côté de la route si nous avions un problème.
Puis vient le pompon : nous passons sur un pont fait... en rondins de bois, qui se détachent les uns des autres juste après notre passage7. Puis, un vent violent commence à souffler8. Je suis tétanisé sur mon siège, mais Amelia gère toujours la situation.
Nous arrivons enfin dans une sorte de village. Les gens qui vivent ici n'ont que très peu de technologie, ils vivent dans des sortes de logements troglodytiques à la limite de la caverne aménagée. Je dis aux deux filles que je suis étonné qu'il y aie encore en France des endroits de ce genre.
L'un des "indigènes" nous dit que nous ne pourrons pas aller plus loin car c'est très dangereux à partir d'ici, et que dans leur tribu, tous les jours des gens meurent à cause des conditions de vie extrêmement difficiles de l'endroit. Je suis abasourdi et je lui demande pourquoi, quitte à vivre en France, ils ne viennent pas habiter dans des endroits mieux entretenus et plus "civilisés". Il ne me répond pas, et un autre indigène arrive et dit que "l'eau commence à monter" et qu' "il faut partir d'ici si nous ne voulons pas mourir". Je recommence à avoir peur de finir dans la mer, la nuit, dans la tourmente, et je me réveille.
Fragment : inondation, puces et infidélités. | Fragments non-euclidiens |
J'aime bien le rêve, toutes ces péripéties, un vrai film d'action !
Par contre, je ne me rappelle pas t'avoir déjà vu dire que tu craignais tomber dans l'eau.
Vracar : Oui, ça fait même film d'aventures "pulp" je trouve ;)
Loni : Je ne sais plus, je l'ai peut-être pas tant écrit sur le site, mais c'est une constante dans mes rêves, la peur de tomber dans l'eau (dans la mer ou dans un lac, en fait... les piscines, les bassins etc, ça passe encore, du moment que c'est "artificiel").
Ah si, j'ai retrouvé un rêve où il me semblait bien que je le disais : http://www.lonironaute.net/nothishade/footing-en-bord-de-mer.html
Effectivement ! Faut croire que ça ne m'avait pas énormément marqué ;)
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