Fragment : L'attaque des corbeaux
Je suis dans la propriété de mes grands-parents paternels, à l'extérieur. La nuit tombe rapidement, le ciel est couvert et sombre. Quelques corbeaux volent dans le ciel. Ils se regroupent soudainement pour m'attaquer.
Je sens leurs serres et leurs becs lacérer mes chairs, au niveau de mes bras et de mes épaules, apparemment je suis torse nu, et je sens la douleur (même si elle ne doit pas être aussi intense que si ça m'arrivait en vrai). Je lutte contre eux et j'essaye de me débattre. Sans cesse je les repousse, sans cesse ils reviennent à l'attaque. Je cours pour trouver un abris, mais apparemment je ne peux pas rentrer dans les intérieurs.
Plusieurs fois, en me débattant, je fais des mouvements très violents, et je blesse les oiseaux en leur cassant une aile, voire en leur arrachant le bec. Même s'ils m'attaquent et qu'ils me font mal, je me sens coupable de blesser ces magnifiques oiseaux, et de les faire souffrir à ce point.
En vrai, j'adore les corbeaux, je trouve que c'est vraiment un bel oiseau, et j'admire bien leur intelligence et leur "sale caractère" plein de ruse !
| Fragment : L'accident de moto | Driver on the storm |
Commentaires
Loni, le 26 avril 2011 à 14h49
Y'a des moments où faut se défendre quand même ;)
Ça fait très hitchcockien, comme ambiance !
Nothishade, le 26 avril 2011 à 17h01
Oui, en plus je crois qu'avant de faire ce rêve, dans la nuit, j'avais réfléchi à des scénarios de jeu de rôle, avec des oiseaux, avant de me dire que ce serait carrément repomper Les Oiseaux !
Loni, le 26 avril 2011 à 17h01
Tu parles de campagnes pour des JdR existants, ou pour en créer un, carrément ?
Nothishade, le 26 avril 2011 à 17h21
En fait, j'ai un ami qui m'a relancé pour que je mène à un scénario de l'Appel de Cthulhu. Du coup je réfléchissais à comment je pourrais terroriser mes joueurs, et j'ai pensé aux oiseaux au cours d'une rêverie avant de m'endormir (Lovecraft avait donné un rôle effrayant aux engoulevents de la région de Providence et de Boston). Il faut croire que cette rêverie a influé sur mes rêves de la nuit (d'ailleurs, j'ai remarqué depuis que je fais la méthode "flip flap flop" que je rêve plus souvent de choses ayant un rapport avec la veille... je ne sais pas si cette méthode joue, mais j'ai l'impression que c'est assez magique quand même, comme truc).
Loni, le 26 avril 2011 à 17h21
Tu peux me rappeler le principe de la méthode ?
Nothishade, le 26 avril 2011 à 17h38
Il faut se coucher sur le dos, les bras posés au dessus de la tête (soit devant les yeux, soit derrière la tête, soit au dessus de la tête) : c'est le flip. Pendant tout ce temps, tu cogites, tu penses à ta journée, à tous les trucs que tu veux, au lendemain, etc. La position fait que progressivement tu vas tomber dans la rêverie (je ne sais pas pourquoi...).
Ensuite, quand tu sens la rêverie arriver mais que tu n'es pas totalement endormi, c'est le moment de détente totale : tu baisses les bras (physiquement hein, tu n'abandonnes pas ! ;) ), tu les mets le long du corps, tout ça tout doucement, en essayant de rester dans ta rêverie. C'est le flap. Tu peux te laisser aller à t'endormir comme ça si c'est le soir et que tu te sens fatigué.
Enfin, le flop, propice aux rêves lucides, mais aussi apparemment aux projections astrales et autres EMC (c'est sur un site de projection astrale que j'ai trouvé la meilleure description de la technique), est quant à lui optionnel. Si tu n'arrives toujours pas à t'endormir en flap, ou si tu te réveilles après un premier gros cycle de sommeil, il s'agit de se détendre encore plus. Tu dois te tourner sur un côté (de préférence le droit pour ne pas être "sur ton estomac", il paraît que ça joue un peu, mais si tu sens mieux le gauche, libre à toi), mettre tes jambes l'une contre l'autre avec si possible un coussin entre les deux genoux (pour pas que ça fasse mal), un bras sous l'oreiller sous la tête, l'autre replié un peu comme en position fœtale.
Avec cette technique, j'ai réussi mon premier WILD (le rêve "Le héros du centre commercial"), en exploitant une paralysie du sommeil. Je me suis concentré et j'ai poussé "mentalement" au niveau de mon troisième oeil, comme si j'imaginais la sensation d'une corne qui pousse à cet endroit, et je suis sorti de mon corps, pour intégrer totalement un corps onirique. C'est bizarre à dire tout ça, et je t'accorde que ça fait perché, moi-même j'avais du mal à y croire... mais ça a marché dans mon cas !Loni, le 26 avril 2011 à 17h47
En même temps, en rêve, tout est possible !
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