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Exploration de la mégalopole asiatique 3 : Cette fille me connaît ?

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< janvier 2011 >

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Je suis maintenant une nouvelle fois dans une mégalopole asiatique, et je crois pouvoir affirmer avec certitude que c'est de Tokyo qu'il s'agit. Il fait nuit. Je suis dans un quartier regroupant plusieurs infrastructures de sport, un quartier dédié à cela, je pense. Il n'y a quasiment personne, et l'ambiance est plutôt glauque. Je me dépêche donc de suivre les rares personnes qui en sortent, leur sac de sport à la main.

Il fait jour maintenant. Je suis dans une grande rue de Tokyo. Un groupe de jeunes asiatiques discutent entre elles, assises sur un muret. L'une d'entre elles me crie « Nothishade ! ». Je me retourne, quelque peu surpris que quelqu'un me connaisse ici. Je lui demande comment elle me connaît, mais j'ai la sensation de la connaître aussi. Je crois que je suis censé vivre ici depuis quelques temps, et il me vient vaguement à l'idée que ça se trouve c'est quelqu'un que j'ai rencontré durant mes cours de langue ici. Mais de ces cours de langue, il ne me reste rien, aussi je lui réponds dans un anglais hésitant, en m'excusant de ne pas parler japonais. Elle se montre très compréhensive. Progressivement, son apparence change légèrement, ses cheveux deviennent blonds et ses yeux plus clairs, ce qui est assez particulier pour une asiatique mais ça lui va plutôt bien.

Je lui demande où est-ce que je pourrais me loger bien ici, et elle me montre une tour d'appartements en me disant que je devrais commencer par aller voir par là-bas.

Nous discutons encore un peu, mais je ne me souviens pas du reste de la conversation.

Puis Amelia arrive dans ce rêve, je la vois traverser un passage clouté sur la route qui était derrière moi. Elle me tend son iPhone et me montre une photo d'une ville avec des canaux inondés, de style Venise. Sauf qu'il ne s'agit pas de Venise, mais de La Havane. Elle me demande ce que j'en pense. J'agrandis la photo avec ces petits gestes pénibles et imprécis à faire sur iPhone. Je lui dis que c'est pas mal, mais que je me plais bien ici. Je ne me souviens plus de la fin du rêve, mais je me suis réveillé peu de temps après.

La fille asiatique : maintenant que j'y réfléchis, sous sa première apparence, elle ressemblait à une fille que j'avais rencontrée dans un rêve lucide dans les sous-sols de Montréal, à qui j'avais eu une vraie conversation !
L'iPhone : je me suis amusé avec l'iPhone de ma sœur hier, mais je trouve toujours cette technologie tactile horripilante au plus haut point. Inévitable que je retrouve un de ces trucs dans un lieu technologiquement supérieur comme Tokyo.
La Havane : avec Amelia on joue au point'n'click Secret Files : Tunguska, et la partie du jeu que nous avons parcourue la veille se passait dans un asile psychiatrique à Cuba.