Enseignant-remplaçant : un métier à risque
Je prends le bus avec Le Mandarin et A. F., un type que je n'ai pas revu depuis le collège. Je discute avec eux pendant que le bus nous amène au lycée. Je suis un peu inquiet car je n'ai pas de titre de transport et que je n'ai pas payé quoi que ce soit au chauffeur pour pouvoir prendre le bus. Sachant que je m'entends bien avec ce chauffeur, cela me gène d'autant plus. J'espère que je passerai inaperçu.
Au bout d'un moment, nous arrivons au lycée, et c'est seulement à ce moment-là que je me demande ce que je fiche encore au lycée. Je l'ai quitté il y a huit ans, je ne vois pas ce que je viens y faire maintenant. Puis je me « souviens » : Le Mandarin enseigne désormais à notre lycée, mais il va être absent un moment et souhaite que je le remplace. Je suis donc venu avec lui faire les papiers nécessaires et rencontrer le proviseur.
Puis je me réveille à nouveau, et je me rendors en « continuant » ce rêve.
Le lycée a bien changé depuis que j'y étais en tant qu'élève. Tout est devenu très moderne, à la limite du futuriste. Il y a maintenant des bassins intérieurs pour la décoration, des salles de repos avec des baies vitrées qui donnent sur des mini-jardins intérieurs « zen ». Il y a même de ces « cascades sous-verres » qui coulent des murs (je ne sais pas comment on appelle ce truc en réalité). Je ne m'attendais certainement pas à ce que ça aie autant changé en bien. Je sens que je vais me plaire à enseigner ici.
Puis je me réveille. Le vrai rêve. J'espère vraiment enseigner dans une telle structure un jour. Mais le rêve n'est toujours pas fini.
Je suis toujours au lycée, sauf que c'est la fin d'après-midi et que j'ai fini ma journée de travail. Le Mandarin est toujours avec moi, il m'a montré tout ce qu'il fallait, et m'a fait rencontrer ses classes. Nous quittons le lycée, en compagnie d'un homme très grand et de très forte carrure que je suis censé connaître. A un moment, je m'aperçois que j'ai un fusil kalachnikov AKS-74U entre les mains. Derrière une bloc de béton du parking, je vois une espèce de psychopathe qui nous épie et s'apprête à nous agresser. Je le vise avec ma kalachnikov, et je l'abats sans aucun état d'âme. Puis je continue à marcher et à parler avec Le Mandarin, qui semble n'avoir même pas prêté attention à ce qui vient de se passer.
Au bout d'un moment, nous entendons un puissant vacarme derrière nous. Nous nous apercevons qu'une véritable horde d'adolescentes en uniformes de lycéennes est en train de courir vers nous en criant. Je comprends qu'elles nous admirent tellement qu'elles veulent nous poser plein de questions et essayer de se rapprocher de nous. Mais nous, nous ne voulons pas avoir d'ennuis : nous nous mettons à courir pour leur échapper. Nous arrivons à la voiture de l'homme qui nous accompagne, mais je m'aperçois que j'ai perdu un papier important durant la course. Je décide donc de braver le troupeau d'adolescente et de retourner chercher mon papier.
Non mais quel nase ! Je tue quelqu'un froidement sans me préoccuper des conséquences de mon acte, et puis j'ai des états d'âme quand je suis poursuivi par 70 adolescentes qui veulent juste flirter un peu. Des fois, je hais mes rêves !
Alors, nous avons :
Le chauffeur du bus à qui je n'ai pas payé le transport : probablement un rêve de Loni que j'ai lu la veille, ou un rêve du Mandarin que j'ai lu quelques jours auparavant.
A. F. : pas la moindre idée. Je ne sais vraiment pas pourquoi il était dans mon rêve.
Le Mandarin qui enseigne : pas encore le cas dans la réalité, et s'il le fait ce ne sera pas en lycée. Mais vu qu'il approche de la fin de sa thèse, c'est probablement ça qui l'a mis dans cette situation dans mon rêve.
Moi qui enseigne : très bientôt les gens ! Dans quelques mois, après ce fameux examen que je prépare. Stresstresstress...
Mon lycée en mode futuriste style « Mass Effect » : encore la pression de devenir enseignant, je pense. Et puis tout ce qui a un rapport avec l'avenir dans mes rêves revêt toujours un style plus ou moins futuriste. Et vu que j'espère travailler en Asie à long terme, le côté zen doit venir de là.
La Kalash : bah, au hasard... je dirais Metro 2033 :). Le voyou qui nous agresse : lui avait une tête à sortir de Mad Max ou de Borderlands (j'y ai un petit peu joué en fin d'après-midi hier).
La horde de midinettes et le papier perdu : je sais pas... je fais passer le devoir et la loi avant le cerveau reptilien ? :)
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Commentaires
Loni, le 18 février 2011 à 13h18
Intéressant, surtout les pauses après lesquelles tu arrives à revenir dans le rêve ! Et la quantité d'informations que tu arrives à lier entre la vie réelle et le rêve est également bluffante.
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