Dans un immense hall public, qui présente de nombreuses similitudes avec le grand hall de ma faculté. Cet endroit mêle aussi plusieurs éléments me faisant penser à une gare, à un aéroport, ou à un centre commercial ultra-moderne. L'éclairage est doré ou bleu, et plutôt doux à l’œil, il confère à cet endroit public une sorte de sentiment d'intimité. La décoration est épurée, avec la prédominance de thèmes aquatiques : des « murs-cascades » du type que l'on voit dans certains grands hôtels, et peut-être quelques aquariums1.
Je suis en compagnie de Le Mandarin, et nous nous apprêtons à prendre le train pour rentrer chez nous après une longue journée, et nous discutons de choses et d'autres en attendant. Nous sommes bientôt en vacances, et je lui demande ce qu'il compte faire à ce moment-là. Avant même qu'il ne me réponde, son portable vibre et il y jette un bref coup d’œil, avant de s'y intéresser plus longuement. Il s'excuse, et me dit qu'il a reçu un texto important. Je lui fais signe qu'il peut le lire sans avoir à se sentir gêné, ce qu'il fait.
Il me dit avec un grand sourire qu'il change finalement de plan. Il me demande de le suivre jusqu'à un guichet de voyage, à quelques pas de là. Sur le chemin, il m'explique que l'une de ses amies japonaises l'a invité à passer quelques temps chez elle. Je le traite d'enfoiré en rigolant, et j'ajoute qu'il a sacrément de la chance de retourner là-bas. Arrivé au guichet, il réserve donc un billet d'avion pour Osaka.
L'avantage de ce lieu, c'est que toutes sortes de véhicules partent d'ici : bus, trains, avions, bateaux. Il n'a plus qu'à se rendre au quai d'embarquement, je lui souhaite donc bon voyage, et il me dit au revoir, le sourire jusqu'aux oreilles, tout heureux qu'il est d'apprendre aussi subitement qu'il retourne là-bas et qu'il part dès maintenant.
Enfoiré.
Le dessert, puis au bar | Départ soudain, II |
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