Je suis dans une voiture, qui roule sur une route, à travers une épaisse forêt nordique. Au départ, trois autres personnes sont avec moi, mais je ne sais pas qui elles sont. Je crois qu'il y a mon grand père paternel.1 Je sais que je suis ici pour mon initiation à la chasse (???).
Au bout d'un moment, les autres arrêtent la voiture au bord de la route, et descendent. Ils me disent que c'est ici que je vais devoir chasser. Des ours. Si, si. Ils me confient un fusil de chasse à deux coups, et des cartouches de calibre 12. Et ils s'en vont, à pied.
Je ne me sens pas à l'aise du tout. J'ai l'impression que c'est tout de même dangereux de me faire chasser l'ours pour une simple « initiation » à la chasse. Mais bon, on va tout de même essayer. Je descends de la voiture, et je commence à marcher dans les bois en contrebas. Je vois de grandes formes noires se mouvoir entre les arbres. Déjà des ours, ils n'étaient pas bien loin. Je vise et je tire. Le fusil crache ses plombs, qui se dispersent sur mes cibles et surtout autour d'elles. Évidemment, le plomb n'est pas du tout l'arme idéal à une telle distance, il aurait fallu des balles. J'ai la sensation que je viens de me suicider.
Les ours commencent à courir vers moi. Ils sont répugnants, on ne dirait pas de vrais ours, mais quelques chose ayant muté, entre l'humain et l'ours. Je n'ai pas le temps de recharger mon fusil, et je cours vers la voiture. J'y arrive à grand peine, un ours est déjà à quelques mètres de moi. J'ai à peine le temps d'y rentrer et de fermer la portière derrière moi. J'essaye de verrouiller la porte en poussant sur la poignée qui sert à ouvrir la porte depuis l'intérieur. Sauf que ça ne verrouille pas la porte !
L'ours ouvre la portière avec sa patte griffue et commence à passer la tête dans la voiture. Il fallait verrouiller la porte avec l'autre système, celui des petits boutons sur les portes. Je me sens fini.
Quelqu'un arrive de derrière en criant, et l'ours détale. Sauvé. C'est l'un des hommes qui m'accompagnaient. Il m'explique que je m'y suis mal pris (sans blague), et que je vais devoir recommencer. Le rêve a continué un petit peu après ça, mais je ne me souviens plus vraiment de la suite.
J'ai toujours pensé en plus que je serais dans l'absolu capable de tuer un animal lors d'une chasse. Et je préfèrerais manger un animal qui a vécu libre dans la nature et en pleine santé qu'un animal d'élevage industriel (même si je préfère désormais ne pas manger du tout d'animal). Mais ma nouvelle conscience de quasi-végétarien n'était pas « active » dans ce rêve : ce n'était pas ça qui me mettait mal à l'aise avec la chasse, mais plutôt le fait que, bordel, tuer un ours avec de la grenaille, ça me semble tout de même un peu difficile. Surtout si les ours en question sont d'effrayants mutants ayant vaguement l'apparence d'un humain recouvert d'un épais pelage noir, avec des crocs et des griffes.
Dans l'idée, ce rêve entier ressemblait à un passage de Metro 2033 que j'ai lu hier, une fois encore : le héros devait échapper à d'horribles mutants bipèdes qui lui donnaient la chasse.
L'île des ténèbres | Les têtes à claque |
Assez angoissant, et très bien rendu, en tout cas !
Effectivement, les plombs de chasse sur des ours, ça doit juste les chatouiller ;)
Merci :)
Je vais essayer de penser un peu plus positif bientôt, je commence à en avoir assez de ne faire que des rêves glauques...
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