Je marche sur le trottoir le long d'une route de Little Venice, en direction du centre-ville. Un homme étrange arrive face à moi. Il porte une parka militaire, un pantalon kaki et des rangers, il a une barbe, des cheveux longs et sales. Un gros sac de sport jeté par dessus son épaule gauche. Il y fouille de sa main droite, et en sort un objet de la taille de son poing. Il est encore trop loin, et je ne distingue pas de quoi il s'agit.
Il sifflote tranquillement en marchant, et puis jette négligemment l'objet qu'il a sorti de son sac sur le côté de la route, vers moi, comme s'il souhaitait simplement s'en débarrasser.
Je regarde de quoi il s'agit, et mon cœur fait un bond quand je réalise qu'il s'agit d'une grenade dégoupillée. Elle a déjà rebondi plusieurs fois par terre, je me dis que l'explosion est une affaire de centièmes de secondes. Je me jette à terre.
L'explosion n'est pas si terrible, mais je me sens choqué. L'homme continue à lancer des grenades un peu partout.
Des ronronnements se font entendre dans le ciel. Ce sont plusieurs hélicoptères lourds qui trimbalent des sortes de bunkers au bout de leurs câbles de transport. Ils laissent tomber les bunker sur moi et sur plusieurs autres passants.
Je suis maintenant dans ces bunkers. Je comprends qu'il les ont laissé tomber sur nous pour nous protéger du psychopathe aux grenades. Sitôt que je me dis ça, des militaires masqués entrent dans les bunkers et commencent à tirer sur tout le monde. Je cherche une issue en rampant à terre, alors que les autres personnes sont criblées de balles autour de moi. Je finis par trouver une porte qui me mène à l'extérieur.
Je marche pendant quelques minutes, et puis je trouve un cordon de sécurité avec des docteurs et des infirmiers qui s'occupent de gens blessés, dans un dispensaire géant qui ressemble fort à une zone de décontamination, avec sa toile en plastique transparent...
Les docteurs me font signe de m'approcher pour me soigner. J'entre avec soulagement dans cette zone. A peine le seuil franchi, une alarme retentit et toutes les issues se referment derrière moi. Des gaz commencent à se répandre dans le dispensaire, et tout le monde commence à suffoquer. Je trouve de nouveau une issue et j'échappe au carnage de justesse.
Je ne me sens plus en sécurité nulle part. Je décide d'avancer et de m'éloigner le plus possible de tout ça.
Au bout de quelques minutes, j'arrive dans une sorte de port. Tout est rouillé, en ruine ou décrépi, un vrai décor de ville post-apocalyptique. Un homme habillé comme un clochard s'approche de moi, et me dit que je peux rester ici si je le souhaite, et que la seule chose à ne pas faire, c'est d'ouvrir la porte cadenassée de l'entrepôt tout proche. Il me montre la porte du doigt. C'est une porte métallique rouillée, qui est maintenue fermée par une chaîne et un cadenas. Je lui dis que c'est d'accord.
Je suis fatigué, je décide donc de m'allonger sur un vieux matelas, près d'un feu, et de dormir.
Je me réveille. Je regarde la porte de l'entrepôt. La chaîne et le cadenas ont été enlevés, et elle s'est entrouverte. Je décide d'aller jeter un œil à ce qu'il peut y avoir de si terrible là-dedans...
Dans le rai de lumière que laisse filtrer l'ouverture, je distingue deux petits chats qui n'ont pas l'air au mieux de leur forme. L'un est en train de manger des croquettes dans une vieille gamelle en ferraille. L'autre... l'autre est en train de dévorer vivant le premier chat, il lui arrache une oreille, des lambeaux de peau et de muscle, sans que ça aie l'air de déranger le premier chat, qui continue tranquillement à manger ses croquettes.
C'est écœurant, et quelque chose me dit que c'est pas la pire chose qui se tapit dans cet entrepôt. Je referme la porte.
Yakuza des WC | Perdu dans les rues pavées |
et bien que de violence en ce moment dans tes rêves! Y a t'il une raison? tu joue beaucoup aux jeux video en ce moment???
j'adore le detail du chat qui mange des croquettes alors que dehors c'est la guerre...
Oui ca sent l'inspiration vidéo-ludique ou cinématographique tous ces rêves :)
Wilou, non, cela fait plus d'un mois que je n'ai touché à aucun jeu vidéo, pourtant. Peut-être que c'est au contraire un manque ? ;)
Wakanda, j'ai beaucoup joué aux jeux vidéo par le passé, mais ça fait un petit moment que j'y joue nettement moins, car je trouve que ça prend beaucoup de temps pour un enrichissement personnel pas toujours flagrant. Par contre, je dois bien avouer que ça a eu et ça a toujours une grande influence sur mes rêves, même pendant les périodes où je ne joue pas :)
J'ai adoré le coup des "bunkers largués du ciel" pour la protection, mais pas autant que ta description des deux chats.
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