Après m'être réveillé, j'ai fait ce rêve qui se déroule quasiment dans la continuité du précédent.
Je me trouve une nouvelle fois avec ma famille, du côté de mon père, ainsi qu'avec Neige1. Nous sommes en train de dîner d'un repas absolument délicieux, tous assis à une table sur une terrasse, en extérieur. La terrasse est faite d'un bois lourd, et apparemment vernis, tout comme le toit au dessus de nous et les colonnes de soutien. Il n'y a pas de mur, mais nous n'avons pas froid. Je me rends compte que la terrasse sur laquelle nous nous situons est en réalité une sorte de plate-forme accrochée à une structure beaucoup plus grande, une sorte de grand et magnifique bastion construit de ce même bois précieux, sur une petite colline au milieu d'un bois aux couleurs automnales. 2
Un homme vient me parler alors que je suis à table avec ma famille. Il me dit qu'un assaut est imminent, et que nos ennemis ont peut-être déjà infiltré le dojo. Je m'essuie la bouche avec une serviette, et lui dis que j'arrive. Je me lève et je le suis.
Je suis un guerrier, et il en va de mon devoir de protéger ce dojo, ainsi que ma famille, coûte que coûte. Je retrouve Le Mandarin dans un couloir donnant sur l'extérieur. Il me parle: il est déjà au courant de la situation. Il y a des présentoirs à armes dans le couloir. Nous nous équipons de plusieurs lames chacun3. Je vois deux servantes asiatiques vêtues toutes les deux d'un kimono féminin, l'une bleu pâle, l'autre vert amande, entrer par la porte du couloir donnant sur l'extérieur. Je les dévisage, et je m'aperçois que leurs traits ne me sont pas connus. Il est possible, non, probable même, qu'elles soient des espionnes ennemies.
D'un seul mouvement, je dégaine mon katana et en appuie la lame contre la gorge de l'une d'entre elles. Je dis à Le Mandarin que ce sont des ennemies et qu'il nous faut les éliminer. Je sens une profonde résistance dans mon âme dans le fait de devoir éliminer des femmes. Cette résistance se traduit même dans mon mouvement : au moment où je m'apprête à lui trancher la gorge, je sens le muscle de mon bras qui se tétanise pour ne pas finir le mouvement. Mais je lui ai tout de même tranché une partie du cou, et la servante s'écroule par terre4. J'empale l'autre de la pointe de mon sabre. Je remarque que plusieurs membres de ma famille m'ont suivi de loin et m'ont vu faire. Je me dis qu'il ne me verra plus jamais de la même manière, mais... hé, c'est la guerre !
Leurs espionnes à peine éliminées que nos ennemis, des soldats portant des kimonos, décident de mener une attaque en masse sur le dojo. Avec Le Mandarin et quelques autres guerriers, nous les repoussons aisément. J'empoigne la plus terrible de mes armes, un Nodachi5, un long sabre à deux mains, avec lequel je fait un véritable carnage dans les rangs ennemis6.
(ellipse)
Un deuxième assaut a lieu, mais pour une raison indéterminée, j'ai perdu mon Nodachi. Je me bats maintenant au sabre recourbé, mais j'éprouve beaucoup de mal à maîtriser cette arme. Le Mandarin s'en sort mieux que moi, avec ses katanas. Je décide de changer d'arme, et j'opte pour le katana droit, plutôt que le cimeterre recourbé. Le combat continue.
Les combats étaient plutôt confus et peu détaillés dans leur déroulement, dans ce rêve, je me souviens juste que j'avais une impression d'invincibilité lors du premier assaut, alors que durant le second, je me sentais nettement moins efficace.
Je me souviens nettement mieux de l'exécution des deux espionnes, et de la sensation écœurante que j'ai éprouvée lorsque j'ai égorgé la première.
Le repas de Noël | Fragment : traître à l'empire (galactique) |
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés