Les intrus
Nous étions environ 3 personnes à la maison et une angoisse latente nous incitait à barricader toutes les possibilités d'entrée à l'intérieur. A chaque porte vérouillée ou volet rabattu, nous avions un pincement au coeur et la sensation de s'éloigner du soleil.
Tout devait être fait lorsque je sentie un courant-d'air froid courir le long de ma nuque. Mon sang ne fit qu'un tour constatant que la porte-fenêtre de la cuisine avait été réouverte en grand et que personne ne savait dire qui avait bien pu faire ça.
Alors commença une course infernale pour refermer toutes les ouvertures et ainsi empêcher ces intrus invisibles (des zombies dans mon sentiment) de pénétrer chez nous et de nous faire du mal. A chaque porte refermée, une autre à l'opposé de la maison était forcée. Et ce ballet dura indéfiniment.
| Prise d'otage |
Commentaires
Loni, le 28 mars 2013 à 15h15
Y'a mieux comme ambiance, effectivement !
Ravi de te revoir ici, en tout cas !
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