Je suis sur un bateau en train de faire la magie avec ma baguette magique. C’est la fin d’un rêve plus long dont je ne me souviens plus. Je me rends alors compte que la magie, en vrai ça n’existe pas et que je suis en train de rêver. Je deviens lucide. Je descends du bateau et rejoins Floflo, assise sur le banc au fond de notre jardin. Je lui assure que ceci n’est pas la vérité mais un rêve. Elle me regarde et hausse un sourcil du style « ouais ouais, mais bien sûr ! Tu me prends pour qui ? ». Je lui dis : « je sais que je te saoule avec ces histoires de rêves lucides1 mais là je te jure c’est vrai ! Et je vais te le prouver ». J’ai toujours ma baguette à la main et je décide d’en faire sortir des étincelles magiques. Etant donné que la magie n’existe pas, ceci prouverait que nous sommes dans un rêve. CQFD. Cependant, même avant d’essayer, je sais que cette démonstration ne sera pas facile. D’ailleurs j’échoue : rien ne sort de la baguette. Sans me démonter, je veux tenter un test qui me parait plus simple : je lâche la baguette et je décide par la pensée qu’elle reste en lévitation et ne tombe pas sur le sol. J’éloigne mes mains doucement : ça marche : elle flotte dans le vide ! Et pour aller encore plus loin, je décide tordre par la pensée la baguette ! Je la fixe et me concentre et elle se tord en formant un U. Ma sœur est bouche-bée : elle n’en revient pas.
Très vite je décide de faire une quête : je sais qu’un grand nombre me tentait et j’ai du mal à me souvenir de celles que j’avais sélectionnées. Finalement, je me décide pour la quête « Interaction avec l’inconscient », celle qui me parait la plus simple 2. Il s’agit de poser une question au rêve 3 et voir ce que le rêve nous répond. Je vois un homme qui se promène un peu plus loin et je fonce vers lui pour lui poser une question. Je lui demande pour quand est la fin du monde4. Il dit qu’il ne sait pas mais s’excuse en disant qu’il est un homme « normal » et me conseille d’aller trouver des gens plus cultivés que lui. D’ailleurs, juste derrière lui, Molière ! Il me le montre du doigt en disant de tenter ma chance avec le grand dramaturge. Il a sa perruque de l’époque et tout et tout. Je lui pose la même question et voilà que lui aussi affirme ne pas savoir et me dirige plutôt vers un scientifique : pas loin, il me montre un grand astrophysicien (Newton, Galilée ? Je ne sais plus, mais il est connu). Je recommence ma question. Et là, à ma grande surprise, il me conseille d’aller voir… Dédé ! Il dit qu’il a beaucoup voyagé et qu’il a dû apprendre beaucoup de choses sur les anciennes civilisations qui avaient réfléchi à tout ça 5.
Je trouve donc mon père et il me parle de comment les Incas ont calculé leur calendrier et la fin du monde. Il commence à m’expliquer quelque chose que je ne comprends pas du tout. Je décide de reformuler de manière plus simple « Pourquoi ont-ils choisi cette date et pas une autre ? ». Là, il m’explique que déjà, la conversion de leur calendrier en celui que nous utilisons n’est pas facile et vague en terme de dates précises : ce calendrier s’étendait sur des millénaires, lors de la conversion, nous nous sommes peut être trompés d’une année, voir même plus ! Il explique qu’en faisant les calculs de son côté, il était tombé sur une date : 1967. Cela collait avec le crash d’un avion qui avait fait beaucoup de morts. Selon lui, la fin du monde des Incas est donc déjà passée. Il m’explique alors que ce n’est peut-être pas la fin du monde mais une date clé dans notre existence, qui, on s’en rendra compte plus tard, déterminera la tournure que l’humanité va prendre à partir de là. Nous passons juste devant le mémorial de cet incident. Je remarque que la date gravée est 1992 : il s’agit de la date de construction du mémorial, non de l’événement.
Je perds ma lucidité. Mumu arrive en courant : elle me dit que l’empereur et l’impératrice Inca veulent me voir de toute urgence ! Je sens que ça n’est pas bon pour moi et qu’ils sont plutôt mécontents.
Je la suis dans un couloir en forme de tube : il est très étroit et plein de motifs tribaux multicolores. Je passe de nombreuses portes à travers de tube, toujours tout droit. Il n’y a aucun virage.
Je suis alors seule et la dernière porte s’ouvre sur une gueule de requin géant ! Il me croque d’un coup. Je ne m’en fais pas plus que ça, sachant que je ne peux pas mourir 6. Les dents du requin m’ont découpée en bandelettes de papier : c’est comme si j’étais toute plate et qu’en assemblant les bouts de papiers ensemble, je serais de nouveau entière. J’en suis consciente et ne suis pas inquiète. Les différents bouts de papier flottent dans de l’eau turquoise. Les bouts de papiers arrivent sur une plage où des enfants s’amusent à refaire le puzzle. Là c’est comme si je n’étais plus le puzzle mais une adulte qui les regardait faire. D’ailleurs le puzzle représente maintenant un paysage.
Je m’éloigne et tombe sur une expo faite par des élèves de mon ancienne école d’ingénieur. C’est un projet créatif qu’ils ont du faire par groupe de 3 à 4. Il s’agit de décorer tout un stand selon le thème qu’on souhaite. Je me promène et tombe sur un stand vraiment bien fourni avec beaucoup de déco et de mise en scène : il est dans les oranges. Je lis alors sur un des pans de mur des pseudos : mais non d’un chien, il y a le mien ! En regardant les autres pseudos, je réalise que ce sont ceux des élèves qui l’avaient fait avec moi à l’époque 7. Puis je me rappelle que nous aussi, à mon époque nous avions du faire ça et plus je regarde le stand plus je me rends compte que ce qu’il y a d’exposé avait été fait entièrement par nous. Nous avions d’ailleurs fait sensation et obtenu une très bonne note. A ce moment je re-passe dans ma tête les moments passés avec de groupe. Puis, bien que de manière tacite, les élèves ne dénoncent pas les autres élèves aux profs, je ne peux m’empêcher de crier et d’insulter le type qui tient le stand en disant que c’est honteux de s’attribuer le travail de autres alors qu’on a rien fait. Le pire c’est qu’il se vantait et s’attribuait les honneurs quelques minutes avant sur les belles réalisations de son groupe. Il était en fait surement allé aux archives et avait ressorti le travail fait par d’autres, qui avaient bossé dessus des heures.
[fragment] Une arène | Comme Alice |
ton rêve est terrible, en plus y a une partie rpg qui m'a l'air assez complète^^ si tu retrouve le type qui tient le stand à la fin, démonte le de ma part.
Une partie RPG ? Je ne vois pas de laquelle tu parles ? c'est celle où je vais demander à plein de gens différents ?
celle où tu fais comme une sélection de quête, je sais ça va pas péter très loin comme reflexion mais je m'attendais à te voir dégommer du dragon moi du coup >_
Ah non, il s'agit d'une quête de rêve lucide. En fait je suis inscrite sur un forum à ce sujet et ils proposent des quêtes à réaliser en rêve lucide. L'une d'elle s'appelle "Interaction avec l'inconscient".
Oui, Toutax, ce sont les quêtes Iktomis (Ou voyages Iktomis), un système mis en place sur le forum de l'Attrape-songes, avec lequel je suis en partenariat, qui permet aux rêveurs lucides de se donner des buts afin d'améliorer leur lucidité.
Elles sont toutes regroupées ici :
http://www.attrape-songes.com/forum/les-voyages-d-iktomi/
Sinon, MagicEtincelle, j'adore ce rêve ! C'est très parlant de voir qu'en cherchant la sagesse, tu finisses par aboutir sur ton père, dans un cheminement des plus logiques : anonyme -> grand écrivain -> grand scientifique -> papa ;)
A propos du scientifique, tu as pu vérifier à ton réveil de qui il s'agissait ?
Ah non pour le scientifique, je ne me rappelle plus du tout malheureusement
Oui le cheminement pour la sagesse est intéressant. Je suppose que c'est mon âme d'enfant qui a parlé (on voit toujours son père comme le meilleur homme sur terre qd on est gamin ^^)
Oui, c'est exactement ça ;)
Si ton père savait que ça continue, il serait fier !
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