Je dois rejoindre mes amis, qui font une sorte de chasse au trésor et je suis en retard. Ca a déjà commencé et je vais donc les rattraper en milieu de parcours. Je ne sais pas pourquoi mais je sais déjà le trajet d’avance.
J’arrive dans un grand jardin rectangulaire à la française, je le coupe par le milieu, dans la largeur en enjambant les arbustes pour me retrouver de l’autre côté, sur un chemin délimité d’un côté par les jardins et de l’autre par un petit ruisseau. Je sais que mes amis vont devoir serpenter dans les jardins français avant de se retrouver sur ce chemin en bordure et je décide de les attendre là. Le chemin est très étroit, mouillé et il faut quelques fois marcher sur des pierres glissantes. Il y a une foule de gens à la queue leu-leu qui remonte le chemin. Je guette mes amis. A un moment une jeune fille en parka bleue claire me tend son appareil photo et me demande de la prendre, en équilibre sur les pierres. On voit en arrière-plan le jardin à la française et au premier plan, le petit ruisseau. L’endroit est photogénique et je me rends compte que plusieurs personnes le photographient.
Je prends encore quelques photos d’elle puis elle décide d’enjamber le ruisseau, du côté opposé au jardin pour aller sur une grande pelouse verte où il y a plein d’animaux sauvages en liberté. Les gens se prennent en photo avec eux. Ces sont tous des animaux de très grande taille, genre éléphant ou girafe. Puis elle continue à avancer sur la pelouse, revenant sur ses pas par rapport au chemin près du ruisseau. Je continue à la prendre en photo avec les animaux. C’est très bucolique.
A un moment, je finis par arriver sur le chemin qui entre dans le jardin français, après avoir surplombé la rivière par un petit pont. Là, je retrouve mes amis qui se demandent ce que je faisais. Ils sont moins bien avancés sur le parcours que je ne le pensais. Je leur explique que je prenais en photo le touriste à sa demande. Car, oui, maintenant, il s’agit d’un homme d’une cinquantaine d’années, dégarni mais qui a toujours une parka bleue. Je lui rends son appareil et je passe dans le jardin à la française avec mes amis en enjambant la rivière (le pont a disparu).
[Fragment] Le polaroïd |
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