E-mail
Mot de passe
Envoi
Rêvé le 14 décembre 2011 - MagicEtincelle avait 22 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je suis dans une ville une peu mal entretenue et pauvrette, comme une ville d’un pays d’Amérique latine. C’est le crépuscule et il y a une luminosité orangée sur les bâtiments. La ville est entourée d’un grand mur sur lequel circule un tram/métro. Cette navette permet de se rendre d’un endroit à l’autre de la cité assez rapidement. Il est le plus souvent sur des rails mais des fois, entre 2 stations, il est accroché par le haut à un câble, comme un téléphérique. Je erre un peu dans la ville puis me rends à une des stations et décide de prendre la navette. Celle où je vais est déserte. Le quai est minuscule : 4 à 5 mètres de long. Il se trouve en haut d’une tour en acier et le rail traverse par le milieu le petit bâtiment délabré qui se trouve au sommet.  Après un temps d’attente assez conséquent, la navette arrive enfin, avec devant un vieux bonhomme qui le dirige avec la manette d’aiguillage, comme les anciens tramways. Je monte et lui donne ma destination. Il me regarde, surpris : là où je vais est une station plus ou moins abandonnée, où personne ne va généralement.

Ma station se trouve dans une caverne, à l’intérieur de la montagne qui borde une partie de la ville. Je m‘aventure au fond de la caverne. J’explore les salles et les tunnels de la grotte. Je finis par arriver dans une salle large et avec des ouvertures dans la roche pour que la lumière pénètre à l’intérieur. J’arrive par un passage caché derrière des rocs et des stalagmites. Je regarde discrètement par-dessus ce qui se passe dans la salle. 2 hommes y sont. L’un d’eux est vêtu comme u XIX siècle et ressemble énormément à un vampire : blafard, joues creuse, aura particulière. L’autre est brun et je ne sais pas pourquoi je l’associe à un chasseur. Ils sont très dangereux. Je vois le chasseur en train de ronger un os. Instinctivement je devine que c’est de la chair humaine et qu’il est cannibale. Ils discutent joyeusement de choses macabres. Il y a une petite étendue d’eau noire au milieu de la salle et, enfermé dans une cage, un homme est suspendu au-dessus. Il semble endormi. Les 2 hommes commence alors un étrange rituel : il y a des tambours qui résonnent de je ne sais où, des flammes surgissent dans la salle et le vampire griffe le bras de l’homme endormi avec ses ongles pointus pour que quelques gouttes de sang coulent. Ca me rappelle quelque chose et je réalise que ces deux personnages sont connus dans les légendes « urbaines » et qu’ils sont toujours recherchés. Je profite de leur rituel pour traverser la grotte, en me dissimulant derrière des roches et des colonnes.

J’arrive dans le salon d’une maison, meublée à l’ancienne, comme chez les personnes âgées : papier peint fleuri et jauni et meubles « lourdingues » avec plein de fioritures. Je dois trouver quelques chose dans cette maison, je ne sais plus quoi mais c’est très important. Je passe par un dédale de salles, qui n’en finissent pas. Je retrouve 3 autres personnes dans une pièce, des amis de missions apparemment qui recherche aussi le fameux objet.

Ce passage reste flou mais nous discutons des techniques pour le trouver rapidement et des planques les plus probables. On semble connaitre l’agencement du repère, comme si nous avions travaillé sur la préparation de cette mission pendant de long mois et recueilli les moindres informations et étudiés les plans. Nous continuons de fouiller la maison de fond en comble, sans succès. Nous devons faire vite car c’est le repère d’un ogre 1 et il risque de revenir d’un moment à l’autre. Il peut aussi nous envoyer ses sbires : les 2 hommes cannibales rencontrés un peu plus tôt.

J’ouvre une fenêtre et vois une particularité près du toit, comme un trou bizarre. Il y a une tyrolienne tendue partant de ce trou et contournant le coin de la maison pour s’accrocher je ne sais où, au moins un étage au-dessus. Je fais part de mes observations aux autres et je suis presque sûre que nous sommes sur a bonnes voie. Je trouve d’ailleurs très intelligent que l’ogre ait caché son objet précieux non pas à l’intérieur de la maison comme toutes nos sources semblaient le faire croire mais à l’extérieur.

Nous entendons alors un gros pas lourd dans les étages inférieurs et des meubles qu’on reverse de colère. Pas de doute, notre hôte est rentré et il est au courant que des intrus (nous) sont là. On se dépêche de se diriger vers la partie de la maison où la tyrolienne disparaissait. Selon les plans et nos estimations, il y a de fortes chances que ça donne sur la chambre à coucher de l’ogre. Nous retournons dans le couloir et  le vacarme s’intensifie. Nous montons 4 à 4 les marches. Nous entrons dans une salle dont nous verrouillons l’entrée puis passons dans la salle suivante et recommençons la manœuvre et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on arrive dans une toute petite cage d’escalier. Je m’y faufile : nous voilà dans la chambre recherchée. Les bruits nous indiquent que l’ogre est tout près et que nous ne pouvons plus lui échapper, cette salle n’ayant qu’une seule entrée. On décide de se cacher. Un se cache dans la cheminée, un autre dans l’armoire mais je décide de passer par la fenêtre. Je me colle au mur et essaie de tenir sur le rebord.  J’en profite pour regarder autour de moi : il y a un étang dans le jardin de la maison avec des petits canards et un saule. Très romantique et pas du tout approprié au caractère du propriétaire. Contre le mur adjacent je vois comme un gros paquet cadeau pendu au bout d’une corde. C’est ce qu’on cherche.

Je re-rentre dans la chambre. Apparemment l’ogre est parti sans rien avoir trouvé. J’annonce ma découverte à notre chef de mission qui n’est autre que… Dumbledore !!

Je me réveille à ce moment-là, je ne saurai donc pas ce qu’il y avait dans le coli.

Pièce de théâtreLa tempête de neige

Commentaires

  • Loni, le 16 décembre 2011 à 14h20

    Le retour de la logique "Ce qu'on cherche est dehors", à la toute fin, m'a bien fait marrer !

Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés