Un jeune homme blond aux yeux bleus style arien est traqué par un tueur à gages style nazi. Le type blond est juif et c’est pour ça que l’autre veut sa peau.
C’est une course poursuite qui à un moment se déroule dans un grand parc très bucolique avec des arbres par ci par là. L'endroit tranche avec la dureté du la traque. Le jeune homme se cacher derrière les arbres et buissons mais à chaque fois le tueur n’est pas loin et suit probablement sa trace. Le tueur n'a qu'une description succinte du jeune homme et, bien qu'il le repère sans arrêt de loin, il n'arrive jamais à s'approcher assez pour distinguer ses traits. A un moment le jeune homme voit des montgolfières qui décollent dans le parc : tout semble paisible pour les passants qui ne se doutent de rien.
Il se demande s’il ne peut pas se réfugier dans une nacelle mais le passage est entièrement à découvert alors il abandonne l’idée.
Il arrive finalement à un bout du parc, bordé par un château style Vaux le Vicomte/Versailles. La nuit commence à tomber, ce qui joue en sa faveur car l’autre aura du mal à le repérer mais il se dit qu’il faudra aussi bientôt qu’il trouve un abri pour la nuit. Il sprinte entre les arbustes qui longent l’allée qui mène au grand escalier de pierre de l’entrée pour pouvoir se réfugier dans le château. A ce moment-là, dans l’allée juste à côté il voit le tueur, qu’il n’a apparemment pas réussi à semer. Le traqueur demande innocemment à une femme si elle n’a pas vu un jeune homme blond. Elle dit que non mais qu’à cette heure-là, si elle était lui elle irait trouver un abri dans le château.
Le type la remercie et chuchote, sans savoir que le blond entend, « tu ne m’auras pas cette fois, j’ai été plus malin, je sais que tu vas te rendre dans ce château et je t’y attendrai". Enfin un truc du genre.
Le jeune homme palit et se félicite d’avoir surpris la conversation car il comptait en effet se rendre au château.
Il décide donc de changer d’avis et de continuer son chemin. Il contourne le château et se retrouve directement dans la ville. Elle ressemble à Paris des années 1950. Il décide de se mêler à la foule dense des passagers dans les transports en commun et de suivre un trajet au petit bonheur la chance, c’est-à-dire décousu pour perdre son traqueur.
Il descend dans le métro. Il monte et s’assoit à côté d’une jeune fille brune aux yeux bleus et taches de rousseur, très belle. Elle tient des guides touristiques sous le bras. C’est une étrangère en vacances. Malheureusement un peu plus loin, son traqueur monte à bord.
Le blond pâlit et décide de faire croire qu’il est avec la fille pour que le traqueur ne l’identifie pas comme sa cible, solitaire. Il espère que le traqueur ne connais pas son visage précisément car il ne l’a vu que de loin jusqu’à présent. Il décide de parler à la fille en allemand, langue qui le camouflerait le plus vu le but de la poursuite 1. Il ne parle pas la langue il sait juste dire quelques mots.
A sa grande surprise, la fille le répond en souriant dans la même langue. Il ne sait pas trop ce qu’il vient de baragouiner mais elle, en tout cas, a un débit très fluide.
Le chasseur a suivi la scène de loin. Le jeune homme blond sort un ou deux mots du répertoire qu’il a en tête et qui, associés ne veulent probablement rien dire et sourit à la fille, sur le ton de la conversation, comme s’ils discutaient et se connaissaient depuis longtemps.
La fille semble comprendre le manège car elle continue à lui parler, en faisant un monologue. Elle joue le jeu et se fait passer par sa compagne en lui faisant les yeux doux et tout et tout.
Le jeune homme blond n’en croit pas sa chance mais ne montre rien, histoire de ne pas tout faire capoter, le traqueur gardant un œil sur eux.
A l’arrêt qui suit, la fille se lève et lui prend la main comme s’ils visitaient la ville en amoureux. Le traqeur descend aussi et les suit.
La fille l’amène dans un dédale de rues et de ligne de métro/tramway. Ils continuent de faire croire qu’ils discutent alors qu’ils ne comprennent rien à ce que dit l’un et l’autre. La fille est très enjouée. Le jeune homme est aux anges : rien de mieux que de faindre l'insoucience pour ne pas se faire remarquer alors qu'on est en danger de mort. C’est à présent évident pour le jeune homme blond que la fille a repéré qu’il était en détresse et l’aide à se sortir du pétrin.
La nuit est de nouveau là (bizarrement pendant toute la partie avec la fille, c’était en plein après-midi) et la tueur est loin depuis longtemps. Ils s’arrêtent dans une uen petite ruelle, sous la pluie. Le blond remercie la fille en français en essayant d’avoir le regard le plus sincère possible afin qu’elle comprenne quand même.
Elle sourit d’un air radieux, comme si elle avait passé un excellent après-midi et que c’était un rendez-vous galant qui lui avait plu. Elle l’embrasse.
J'ai adoré ce rêve !
[Fragment] Les tunnels souterrains | Péripéties |
Oui, c'est un rêve très léger ! La partie dans le métro est typique d'un rêve, ou quelqu'un se montre très coopératif alors même que l'autre ne fait rien pour.
Bah c'est pas qu'il ne fait rien, il essaye d'être sympa et tout mais c'est vrai qu'il a de la chance de tomber sur quelqu'un qui comprend son problème et dans un élan de gratitude l'aide à se sortir du pétrin. J'ai vraiment apprécié la presque réalité de ce rêve... j'aime bien quand je fais des rêves aussi réaliste ;)
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