Le Purgatoire
Derrière eux s’ouvre alors un passage. La lumière qui y passe m’éblouit et je me faufile dans l’embrasure. Je suis sur le pont d’une sorte de bateau volant. Je suis avec Floflo et Mumu. Nous planons au-dessus d’une forêt de pins, similaire à celle du début. La forêt semble s’étendre à l’infini dans toutes les directions. Nous rasons la cime des arbres puis nous survolons un chemin de terre, très large et remplie d’une foule qui se presse. Le ‘bateau’ frôle presque le sol et se fait un chemin parmi la foule.
Le long du chemin, légèrement en montée cette fois, il y a sur les côtés des groupes de personnes, chacun avec un style différents. Ils sont comme déguisés pour représenter une profession ou communautés. Les gens de la foule qui se presse d’avancer s’arrête parfois pour se joindre à eux. Au début je croise des paysans médiévaux, puis il y a un groupe que j’identifie comme des voleurs, des prostituées, des buveurs attablés sur de longues tables d’une buvette de plein air, etc.
Au tournant du large chemin, j’aperçois plus loin une immense statue en métal Je dis à ma mère et ma sœur que je suis sure que la statue représente le ‘méchant’ des Enfers, le maitre des lieux des ruines. Elles n’en sont pas convaincues. Je n’arrive pas à leur faire entendre raison mais quand nous passons à coté de cette statue d’une vingtaine de mètres j’en suis encore plus persuadée : elle ressemble à Maléfique dans la Belle au Bois Dormant 1 : on dirait bien un démon !
Je descends du bateau et j’avance au rythme de la foule. Nous regardons autour de nous les groupes, mais ne nous arrêtons jamais, même si des fois, il s’agit d’artistes et de saltimbanques qui font des tours très sympathique. Je ne sais pas où donner de la tête et j’essaye de regarder et imprimer tout ce que je vois le plus vite possible. Au début, l’endroit ne m’inspirait pas trop confiance et plus nous avançons, plus il me semble sympathique. Les personnes, qui au début essayaient de nous interpeller pour une quelconque financière ou autre, nous appellent à présent pour qu’on regarde leur show. Au début les cris des gens étaient plutôt ‘grinçants’, désagréables, maintenant, plus j’avance, plus le brouhaha est fait de discours joyeux et de rire.
J’avance assez vite, même en montée, comme si je ‘glissais’ sans effort. A un moment je suis surprise de ne pas être essoufflée ni rien malgré l’effort qu’une marche rapide en pente devrait provoquer. Puis comme personne, ni ma sœur si ma mère, ne semble en souffrir non plus, je me dis que ça doit être normal [arg, j’étais proche de la lucidité, damn it !).
Nous arrivons dans une sorte de clairière (en fait le chemin s’est élargi au point de former une clairière). Il y a plein de petits groupes sur cette ‘place’, des tas de spectacles et de nombreuses personnes s’arrêtent pour regarder. Je passe notamment à côté de danseuses asiatiques en costume traditionnel bleus et dorés, brodés très finement. Il y a vraiment des « échantillons » de tous les styles qu’on peut trouver sur terre. J’ai vraiment l’impression d’avoir sous les yeux un aperçu de toutes les personnes qui puissent exister.
La Divine Comédie : L'Enfer | La Divine Comédie : Le Paradis |
C'est marrant de voir comment tu fais la transition (même physiquement) se fait entre l'Enfer et le Paradis (Que j'ai hâte de lire) : tout devient plus agréable, tu te sens moins fatiguée ...
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