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La Divine Comédie : L'Enfer

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MagicEtincelle35 ans

< mars 2012 >

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Je suis dans une forêt de conifères, assez sombre. Je recherche des enfants et plus particulièrement un petit garçon d’une dizaine d’année.  Je finis par le trouver debout sur une branche. Je ne sais plus comment je fais mais je suis moi aussi en hauteur, à ses côtés. Nous avons vue sur une clairière qui est occupée par des ruines d’un petit château. Il ne reste plus quelques tourelles et certains murs. On peut voir par contre qu’il y a des entrées qui donnent sur des souterrains. L’endroit fait plutôt froid dans le dos.

L’enfant me dit que les autres enfants sont retenus prisonniers dans ces ruines et que lui seul a déjà eu la chance de s’échapper. Il connait bien le coin et les passages pour entrer et sortir en toute discrétion de l’endroit.  Il y a des gardes qui font leur ronde tout autour des ruines : ça ne sera pas facile d’entrer sans se faire repérer.

L’enfant me montre une entrée qui ressemble à un égout et me dit que c’est le passage qu’il faut prendre. Il attend que des gardes soient passés, se faufile entre les ruines et les hautes herbes puis s’enfonce dans le tunnel/sortie d’égout. Je décide de le suivre mais j’entends des voix derrière moi et je suis sure de m’être faite repérée. Je reconnais les voix de l’un deux : c’est « l’assistant » du maitre des lieux qui, dans ma tête, est un type digne des grands méchants de fiction. L’assistant est un sorcier maigrichon avec une longue robe de sorcier/mage bleue sombre. Heureusement mes poursuivants ne pensent pas un instant que des personnes puisse être entrées par les égouts car le passage est tout petit et statuent qu’ils ont dû entendre des animaux sauvages. Ils finissent par s’éloigner.

L’Enfer

Je remonte les égouts. L’enfant n’est plus là mais je ne m’en étonne pas, pensant qu’il a dû tout simplement continuer. Je débouche à l’air livre : je suis au milieu d’une tourelle en ruine, sans  toit. Au milieu il y a un puits qui descend dans les ténèbres. Je me laisse tomber au fond. En bas, il y a un tunnel creusé dans la terre, qui s’enfonce légèrement en pente. Les murs sont éclairés uniquement de torches et on voit très mal. Sur les côtés je devine qu’il y a des grilles donnant sur des cellules. C’est plutôt glauque et morbide. Je sens que je vais m‘enfoncer dans « l’horreur ».

Je prends une grande inspiration et je commence à avance. Plus je m’enfonce plus j’entends des cris, de tristesse, de douleurs, de pitié, etc. Bref c’est horrible. J’ai une peur bleue et je n’ose pas regarder entre les barreaux que je longe, ayant peur de ce que je vais y découvrir. Je garde les yeux fixier droit devant moi et je me force à ne jamais tourner les yeux quoique j’entende, sente ou ressente. Les cris et les plaintes sont de pire en pire ainsi qu’un odeur de mort et de putréfaction qui s’intensifie. Je comprends que vais dans le plus en plus insupportable et macabre 1

J’arrive finalement au bout du couloir. Il y a un escalier en colimaçon et je grimpe les degrés. J’arrive dans les combes d’une petite tour à première vue. Je vois 2 personnes allongées sur un lit, dans des draps blancs. Ils sont immobiles. En m’approchant je vois que ces sont 2 corps presque complètement carbonisés. La vision est difficilement supportable. On dirait des momies très maigres en état de décomposition mais les 2 respirent et ont des râles qui déchirent l’âme. Ils doivent souffrir terriblement. Je me demande comment les personnes peuvent encore être vivantes dans cet état, je ne pensais pas ça imaginable.

Celui de gauche est encore plus mal en point que celui de droite. Ils des moignons à la pace d’une main et d’une jambe. Je pense que c’est la pire vision que je n’ai jamais eue en rêve (et je ne suis pas pressée de revoir ça ! Je m’étonne de ne pas m’être réveillée sur le coup !)En regardant mieux, je constate que celui de droite semble reprendre des forces petit à petit alors que celui de gauche semble au contraire s’affaiblir de plus en plus. Bien que son état soit plus grave, celui que gauche est éveillé, alors que celui de droite dort. Je comprends que celui de droite est la personne que je cherche, la raison de ma venue jusqu’ici 2.

Je comprends aussi que celui de gauche « transfert » son énergie vitale à celui de droite, que c’est la seule raison de sa présence ici. Dans ma tête, c’est comme si celui de droite était la personne « importante » qui avait été torturée ou je ne sais quoi et que celui de gauche était un serviteur ou quelque chose du genre qui n’était là que pour maintenir en vie celui de droite.

 Celui de gauche commence à murmurer des phrases à mon intention. Il m’explique à mi-voix que son maitre (celui de droite) est en train guérir. Il est en train de le soigner. Je me sens terriblement désolée pour lui mais n’ose rien dire ni rien faire. Il ajoute gentiment avec un sourire triste, que je n’ai pas à m’inquiéter et que son compagnon sera bientôt en état de parler. Je comprends que ça va lui couter la vie et je me demande bien qui a pu être assez barbare pour lui confier cette tâche.

Le rêve est tellement long que je ne peux pas poster en une fois : il se retrouve tronqué XD
Non pas en 2 parties mais en 3 hahahaha. Ce qui est plus logique finalement : l'Enfer, le Purgatoire et Le Paradis ^^

• [1]Pour faire référence au titre du rêve, dans le Divine Comédie, le narrateur s’avance au fur et à mesure au plus profond des Enfers et le « mal » et l’horreur sont de plus en plus forts et présents. Dante aurait-il eu un rêve similaire avant d’écrire son œuvre ? XD
• [2]comme si je le cherchais depuis le début