Je remonte un chemin, le long d’une rivière, en bordure de village. Il fait encore frais mais tout est bien vert, on doit être en début de printemps. Je dois me rendre un peu plus haut sur la berge mais le chemin s’arrête et il y a des murets de pierre qui le délimite. Je ne pense même pas à sauter par-dessus car le passage a été construit sur un terrain très en pente qui va droit vers la rivière qui bouillonne. Je reviens sur mes pas et prend un autre chemin parallèle, lui aussi délimité par des murets. La chemin est long et me mène en sortie du village puis je continue encore ma route un certain moment, en longeant la rivière, espérant retrouver un chemin qui me mènerait au point où je désire aller. Je regarde l’eau qui coule et j’aperçois une famille qui remonte le cours d’eau en barque, comme au temps des guinguettes.
Finalement le chemin mène à une vieille construction en béton, un cube de 10m sur 10 à première vue. J’y entre. C’est le hall d’arrivée des barques. Il y a une ouverture dans le mur de l’autre côté qui donne sur l’eau directement et les gens débarquent par là. Un autre petit couloir que je n’avais pas vu auparavant débouche sur le mur adjacent. Je m’y engage. Le couloir, en béton et qui sens le moisi est bondé de monde. Il zigzague dans tous les sens. Les gens que je croise sont des touristes à ce que je comprends et cet endroit est une destination pittoresque. Ils parlent de cet endroit comme la ‘caverne du vampire’. Je ne comprends pas pourquoi ce lieu porte ce nom mais, me souvenant de mon objectif premier, je ne cherche pas à approfondir. A un moment je ressors à l’air libre, mais il y a toujours des murs qui délimitent le passage. Je vois au loin l’endroit que je cherche et je comprends que le chemin en bordure de rivière m’a fait remonter trop haut. En observant je remarque qu’aucun chemin ne donne sur ma destination et que le seul moyen d’y accéder est d’y aller par la rivière, en rebroussant en partie le chemin que j’avais fait à pied. Je cherche donc à retourner à la salle d’embarquement. Ça me prend pas mal de temps car il y a un monde fou et ils avancent dans le sens inverse dans le couloir étroit.
J’arrive enfin à la salle du début mais elle a un peu changée. Elle est plus grande et il y a la queue pour monter à bord. Au lieu que l’ouverture pour l’embarquement soit dans le mur, il est dans le sol et les arrivants doivent se hisser dans la salle. La pièce est comme sur pilotis et on voit l’eau qui court par le trou dans le sol. En plus, les gens semblent avoir leur barque attitrée, ce qui n’est pas mon cas. Je me faufile entre les gens et quand personne ne regarde je scrute l’ouverture et mon choix se porte sur une barque, accrochée assez loin et qui semble abandonnée, au milieu des roseaux et autres hautes herbes de bord de l’eau. Je choisis celle-là car je suis presque sure que personne ne l’utilise. J’ai bien envie de faire croire aux gens que c’est la mienne et de leur mentir pour qu’ils me la rapprochent mais je sens qu’ils vont trouver ça suspect. Je décide donc de sauter dans l’eau froide et légèrement marécageuse et de nager jusqu’à la vieille barque.
Je m’y installe, décroche la corde qui la retient et me laisse voguer. Je passe sous la maison sur pilotis qui sert de débarquement (vu d’ici on dirait plutôt un vieux moulin à eau). Je débouche devant une grotte où l’eau s’engouffre. La paroi de la grotte est plutôt lisse, sauf à l’entrée de celle-ci, ou deux rochers en haut, forment des protubérances. On dirait des grandes canines. C’est alors que je comprends la signification de ‘la caverne du vampire’.
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La barque était loin du quai ?
Sinon, j'aime beaucoup l'image que tu as utilisée pour illustrer le rêve ;)
ben à une dizaine de mètre, trop loin pour l'atteindre en sautant. Pour l'image j'ai essayé de trouver un endroit qui donnait une idée de l'ambiance du rêve
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