Je suis dans une salle carrée sans fenêtre. La pièce n’est pas très grande mais fait très somptueuse, avec d’immenses lustres à bougies comme au XIXème siècle dans les maisons nobles. Il n’y a rien dans la pièce à part un fauteuil magnifique et impressionnant contre un des murs. Il est de velours rouge et est sculpté finement. Derrière, un rideau de velours l’entoure, le mettant encore plus en valeur. Les murs sont également tapissés de velours rouge, ce qui rend l’atmosphère lourde et pompeuse. Je sais que la personne qui habite ici est quelqu’un de mauvais : riche et sans cœur, comme ces vieux seigneurs ou les vampires et que je dois trouver la sortie avant qu’il ne me trouve. Je suis avec Floflo et d’autres personnes et nous formons une équipe. Par instinct, je sais que je dois inspecter le fauteuil, que la clé se trouve là. Nous le regardons sous tous les angles et finalement une voix froide, comme mécanique mais féminine, sort du dossier du fauteuil nous dit que l’aventure commence ici et que nous n’avons que 3 heures1. Nous déclenchons un mécanisme et le fauteuil pivote, laissant apparaitre un passage derrière, encadré par les rideaux.
Nous nous y glissons. Il s’agit d’un tunnel de pierre, comme dans un souterrain. Le peu de lumière vient des torches au mur. Nous descendons les marches et nous retrouvons dans un dédale de passages légèrement en pente. Ce moment est assez flou mais au fur et à mesure que l’on s’enfonce, j’ai le souvenir de plusieurs péripéties rythmée par la voix glacée qui nous mettait en garde et nous incitait de nous presser, car le propriétaire2 ne tarderait pas à nous retrouver. Nous nous séparons au fur et à mesure. A la fin il ne reste que ma sœur et moi. On se souhaite bonne chance puis nous prenons des chemins différents.
Je finis par arriver en haut dans une grande salle qui ressemble à une grotte. Il y a des blocs de pierre qui mènent de l’autre côté mais il faut sauter de l’un à l’autre et la pièce étant grande, ça va prendre du temps. D’autant que les blocs sont assez éloignés et que je ne suis pas très douée. Je commence, prenant mon temps car je suis tremblante de peur de tomber dans les trous. J’entends des bruits un peu inquiétants qui se rapprochent. Je sens que je vais me faire rattraper. J’accélère et je distingue ma sœur un peu plus loin en train de sauter de bloc en bloc elle aussi. Elle m’encourage mais je commence à fatiguer. Finalement elle arrive au bout et sort par l’ouverture qui est illuminée par la lumière du jour. Après d’énormes efforts j’arrive enfin à la sortie et descends le bout de tunnel qui mène à une porte de bois. La lumière passe par une petite lucarne taillée dans la porte.
Je sors discrètement dans ce qui semble être la cour intérieure d’une grande ferme ou d’une imposante demeure de campagne. Elle n’est pas très grande et il y a de l’herbe qui pousse en touffe entre les gravillons. Le seul moyen de sortir est de prendre la porte qui mène probablement aux cuisines ou dépendances des domestiques. Je les entends discuter joyeusement. La porte est entr’ouverte et ils peuvent sortir et me voir à n’importe quel moment. Je me cache derrière des tonneaux qui trainent là, l’oreille aux aguets. J’entends quelqu’un qui m’appelle et je me retourne : dans le mur derrière moi, il y a une grille et le visage d’un garçon de mon âge me regarde. Il est mon petit ami dans cette histoire 3. Il me fait signe et je trouve une vieille porte ronde vermoulue un peu plus loin dans le mur, comme celle d’une cave à vin des vieilles demeures. J’arrive à l’ouvrir en faisant le moins de bruit possible et je le rejoins dans sa cachette. Il me promet qu’il a un plan pour sortir et que je ne dois pas m’inquiéter. A ce moment, une cuisinière rondouillarde pourtant une marmite traverse en fredonnant la cour intérieure et rentre dans l’autre partie de la résidence. C’est le moment de sortir. Il se faufile en premier et passe la porte des cuisines. Je veux le suivre mais la porte de cave résiste. Au moment où j’y arrive enfin, la cuisinière repasse et je me tapis derrière la porte, espérant qu’elle ne m’ait pas vue. Je l’entends discuter avec les autres et dire que les deux amoureux son dans le château. Je comprends qu’il s’agit du garçon et de moi mais elle en parle comme si on était aussi célèbres que Roméo et Juliette. Je profite qu’elle soit absorbée dans son discours pour essayer de passer mais quand je franchis la porte des cuisines, je tombe sur toute une clique de domestiques qui me regardent d’un air méchant. Ils veulent m’attraper et je sais que je ne peux pas leur échapper.
Je me réveille juste avant de me faire prendre.
Ceci est un des rares rêves que j'ai fait pendant ma période d'insomnie, en fin de 1ère. Je l'ai ressentie comme un véritable cauchemar alors qu'il n'était pourtant pas si terrible...
L'envolée | La prise de sang |
Le début me fait vraiment, mais alors vraiment beaucoup penser à certains passages de la série Twin Peaks.
Et la salle où vous deviez sauter d'un bloc à l'autre, ça m'a vaguement fait penser au premier film du Seigneur des Anneaux, le passage dans la Moria.
En tout cas, tu t'es bien sortie de tout ça, sauvée par l'éveil !
Je connais pas du tout Twin Peak donc ça peut pas venir de là surtout que ce rêve a genre 6 ans mais du coup ça me donne envie de voir à quoi ressemble la série. Et pour la Moria, c'est absolument ça sauf que c'était de l'eau en dessous et que la salle était plus bleuté et humide mais sinon c'est l'idée :)
Le garçon ressemblait à quelqu'un ? À ton idéal masculin ?
Sinon, tu notais souvent tes rêves, à l'époque ?
Je ne note jamais mes rêves, sauf quelques détails de certains que j’incorpore dans des petites histoires que j'écris (et ne finis jamais d'ailleurs ^^). Je m'en souviens, c'est tout. celui ci m'avait marqué plus que d'autres c'est pour ça que je m'en souviens bien. Mais en général quand les rêves commencent à dater, j'oublie les détails. Je vais essayer de retranscrire pas mal de mes rêves sur ce site. Mais il y en a bcp et ça risque de prendre du temps de les écrire.
Tu as une excellente mémoire, alors : parce qu'avec tous ces détails, je mets n'importe qui au défi de faire pareil, si longtemps après !
Pour ce qui est de rattraper ton retard, j'ai fait la même chose, mais moi j'avais des cahiers entiers pleins de notes à retranscrire. C'était plus facile (Et peut-être plus laborieux aussi ;))
Dommage que ça ne soit pas pareil pour les cours... :P
Vive la mémoire sélective ^^
Pour répondre à ta question sur le physique du type : il était très quelconque en fait : cheveux châtains, taille normale, vêtements classiques. Un peu monsieur tout le monde quoi. Pas mal mais pas The beau gosse.
Pas trop déçue de te réveiller et de te rendre compte que ce n'était pas vrai, alors, j'imagine ;)
Selon les critère de la foule, il était pas super beau mais selon moi dans le rêve, il était parfaitement ce qu'il me fallait :)
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