Je suis en train de barboter avec des amis et Floflo dans l’eau d’une mer bleu turquoise, style Caraïbes. Nous sommes assez loin de la plage, à environ 200 mètres, la pente étant très douce. Nous avons de l’eau jusqu’à la taille seulement. Il y a plein d’autre personnes dans l’eau, sur les hauts fonds comme nous.
On se détend tranquillement jusqu’à ce que des avions passent au-dessus de nos têtes et larguent des bombes dans l’eau1. Les premières bombes tombent à environ 1km puis les autres atterrissent de plus en plus proches de nous et je me rends compte avec horreur que nous nous trouvons sur leur trajectoire. En tombant dans l’eau les bombes relâchent un liquide noir comme de l’encre qui s’étend de plus en plus dans l’eau. Les gens paniquent et l’éloignent en courant de la trajectoire des bombes, tout en essayant de fuir le liquide noir qui s’approche à vitesse grand V. Une bombe tombe tout proche de moi et je me dis que la prochaine va surement me tomber pile dessus. Là c’est comme si le temps s’arrêtait : je regarde les autres personnes. Personne ne bouge, tout le monde est figé autour de moi, n’essayant même pas de courir, comme si nous nous faisions tous la même réflexion : « alors c’est la fin ? C’est comme ça que je vais mourir ? Si vite ? Si jeune ? Explosée par une bombe… » Par je ne sais quel miracle, je suis épargnée par les bombes et je reprends mes esprits. Je vois le liquide noir qui arrive vers moi. Les gens qui ont été touchés crient comme des déments, se débattant, se grattant, comme s’ils souffraient de terribles brulures provoqués par de l’acide2.
Je décide de prendre mes jambes à mon cou et de me diriger vers la berge. Je vois que Floflo est encore à côté de moi et je lui crie de me suivre vers la plage pour qu’on échappe au liquide brulant. Je cours le plus vite que je peux dans l’eau, ce qui n’est pas aisé dans l’eau. Le liquide noir m’atteint un instant mais je ne m’arrête pas et je continue, la sécurité du sable sec n’étant pas loin. Bizarrement je ne ressens pas la brulure et je me dis que c’est l’instinct de survie qui doit anesthésier la douleur.
J’arrive sur la plage. Je me retourne pour voir où en est ma sœur. Elle s’est arrêtée sur un petit ilot de sable à peine assez grand pour qu’elle y pose les pieds. L’eau qui l’entoure est encore bleue. Bien qu’elle ne crie pas à l’aide ni ne semble en véritable détresse, je sens que je dois aller la secourir. Je fais demi-tour en retournant dans l’eau et arrivée à sa hauteur je la prends dans mes bras. Bien qu’elle fasse la même taille et le même poids que moi je n’ai pas de difficulté à la porter, la force du désespoir surement. Une fois dans mes bras, elle semble dans les vapes.
Je retraverse l’eau pour me retrouver de nouveau sur la plage. Je la dépose sur ses pieds et elle semble tout à fait bien portante. Là je vois Mumu au loin qui semble ne s’être rendue compte de rien. Je cours vers elle. Elle regarde mes jambes et me demande ce qui m’est arrivée. C’est alors que je remarque que j’ai des grosses plaques roses sur les jambes, comme des plaques d’exéma, là où le liquide noir m’avait atteint. Je lui résume ce qui s’est passé, m’attendant à ce qu’elle panique comme une folle 3. Mais elle reste calme avec un air de dire « L’important c’est qu’il y a eu plus de peur que de mal ».
Ceci est le fragment d’un rêve plus long un peu sans queue ni tête. Je ne me souviens que de quelques passages précis comme Brûlures et Le câble, que j’ai aussi retranscris.
Le câble | [Fragment] Des ailes |
J'espère que les partisans de la certitude de la troisième guerre mondiale se trompent !
Sinon, impressionnant comme rêve, ton comportement y est exemplaire !
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