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Aventures dans la savane

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Lune-Bleue28 ans

août 2014 >

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Je suis dans une plaine sèche avec un homme d'environ la trentaine. On marche ensemble et disutons en même temps. Il m'explique, en me montrant du doigts une jungle qu'on aperçoit au loin, que ça fait des années qu'il n'est pas venu ici, et qu'avant il passait ses journées dans la jungle à étudier les lémuriens et les singes.

Nous allons donc dans la jungle, j'observe mon compagnon de ballade : il a le regard émerveillé d'un enfant, il semble très ému de revenir dans ce lieu qu'il a si bien connu par le passé.
Nous parlons en chuchotant pour ne pas déranger les habitants des lieux.
On voit des petits animaux sauter d'arbres en arbres, mais ils vont si vite qu'on a pas le temps d'identifier leur espèce.
Un serpent passe très près de nous, l'homme me tire en arrière pour me placer derrière lui, comme pour me protéger, je me sens en sécurité avec lui.

Ellipse

Je suis maintenant dans la savane, accompagnée de Al. (et quelques personnes dont j'ignore l'identité sont derrière nous). On cherche à voir des animaux, on est surexcitées à l'idée d'être dans un pays si différent du notre.
On aperçoit, à une centaine de mètres, trois grands éléphants qui nous regardent. Al. et moi nous regardons en souriant, sans bruit pour ne pas les effrayer et pour ne pas gâcher ce moment unique.
Mais les gens derrière nous rient à gorge déployée, tape du pied, je leur chuchote de se calmer mais ils se comportent comme des gamins et refusent d'obéir juste pour emmerder le monde.
Les éléphants s'agitent, ils ont l'ai exaspérés par le boucan, et d'un seul coup... ils chargent !

Je tire Al. par le bras et nous nous cachons dans un champ de plantes très hautes (2 mètres environ), qui ressemblent à du maïs, ou de la canne à sucre.
Des chemins sont tracés dans ce champs, et Al. veut rester dans les chemins, mais je lui explique que nous serons mieux cachées au milieu des plantes.

Ça devient angoissant, il fait nuit, je m'inquiète pour nos accompagnateurs qui ont du se faire piétiner. Je propose à Al. de sortir voir si on ne peut pas aider quelqu'un, mais elle refuse, très en colère contre eux qui ont failli nous faire tuer.