E-mail
Mot de passe
Envoi
Rêvé le 28 mai 2012 - Loni avait 31 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Je suis en vacances. Je tente d'aller aux WC en trébuchant (J'ai l'impression d'avoir la tête à l'envers) et y entre : je crois qu'il s'agit d'une toute petite pièce, mais c'est en fait une grande salle carrelée de bordeaux. Je me dis que les WC ne sont pas les mêmes en Suisse.

Près des urinoirs, une machine indique la présence d'une prostituée dans un bois à proximité, et indique également que le paiement donne droit à une course de taxi jusque là. Je regarde par curiosité, les intitulés des prestations ne sont pas du tout parlants : ça parle de ménage ! Je sélectionne les prestations les plus chères, et aboutis à un prix final de 45 000 euros ! Je m'étonne que les suisses paient en euros et me demande également comment la machine fait pour stocker les pièces (Elle n'accepte apparemment que ça). Nous nous interrogeons avec Papa, puis voyons la pute en question dans son jardin. Elle reçoit l'argent via un tuyau d'arrosage, d'où elle fait mine de boire les pièces qui en tombent.

Nous nous promenons ensuite avec Hannibal et Maman. Nous arrivons à une plage, et je dis à Papa que ne m'étais pas rendu compte qu'on était arrivés, la veille : je me croyais à la campagne. Hannibal descend une dune : le sable est très mouillé en contrebas.

Plus tard, je retrouve ma nouvelle amie1, que j'ai rencontrée il y a peu (Sachiko et moi sommes séparés2), et lui parle de la machine à putes. Elle me dit que ce n'est normalement pas si cher, et elle me le montre : l'interface de la machine qu'elle utilise est différente3, et elle finit par obtenir un tarif de vingt-neuf euros. Elle retire sa carte juste avant d'être facturée.

Nous nous promenons ensuite dans la ville (Que je sais être Marseille), quand je remarque devant nous un type filiforme et très grand faire du vélo. Au moment de dépasser un autre cycliste, au lieu de faire un écart il se dresse sur ses jambes et lui passe au-dessus. Je le revois passer près de nous, il se casse la figure et je rigole. Il me regarde bizarrement et je me dis que je vais l'aider : il a l'air coincé dans le cadre de son vélo, et il est en train d'essayer de le déboulonner4. Je lui demande s'il veut de l'aide, mais il ne répond pas. Je le vois tourner sur lui-même et je bloque mon cadre avec mes jambes. Un peu penaud, je lui dis qu'en fait, j'ai été impressionné par sa technique de dépassement, mais il ne dit toujours rien. Je me demande alors si je ne suis pas allé l'aider pour impressionner mon amie et je repars. Le gars marche à mes côtés, en tenant ses morceaux de vélo contre lui. Je me demande s'il les a bien tous.

Je cherche mon amie du regard, mais je comprends que je me suis égaré : je suis apparemment de l'autre côté de la rivière. Je me dis que je vais le traverser en empruntant le souterrain du train. J'entre dans la gare, et je me demande si mon passe Navigo fonctionnera bien à Marseille, mais je n'en ai pas besoin. La gare est très moderne, avec des couleurs sombres. Je descends un escalier souterrain très large et profond, et me fais pousser par une femme. Je l'engueule : je marche déjà vite et je ne vois pas pourquoi je devrai accélérer ! Arrivés en bas, une salle peu éclairée avec une porte métallique à l'autre bout, une employée nous explique que si deux personnes tombent dans cet escalier, ils remboursent rarement le pousseur.

De l'autre côté, je ne trouve toujours pas mon amie, et je suis encore du mauvais côté de la rivière. Dans une minuscule ruelle en montée à ma droite, qui passe apparemment au-dessus de la rivière, une voiture passe à toute vitesse, et manque de m'écraser en en sortant. J'emprunte la ruelle à sa suite, mais j'ai du mal à me dépétrer de tous les vélos qui y sont garés, sous l'oeil attentif des propriétaires desdits vélos (Des gars en marcel / casquette), accoudés à leur fenêtre. Je finis par déplacer quelques vélos, puis tente de les remettre à leur place, avec un succès tout relatif.

Je me retrouve ensuite dans un labyrinthe de ruelles, où je vois dans chacune une saynette comme dans un vieux film muet.

Je finis par retrouver mon amie, mais je me demande si je ne suis pas trop collant, alors que j'aimerais bien aller plus loin avec elle. Je lui explique que j'ai cru me retrouver dans un film des années trente, et je lui dis que c'est bizarre de se perdre ainsi dans la ville de Marcel Pagnol (Je crois me souvenir que Grand-père est un descendant de Marcel Pagnol), et elle me dit qu'elle est la fille de Pagnol. J'ai du mal à le croire, et lui réponds "Nous sommes tous des fils de Pagnol".

Elle saute sur le muret en contrebas, le long de la rivière et je la suis de manière beaucoup moins acrobatique : je m'accroche au muret et je me laisse glisser au sol. Hannibal veut sauter aussi et je lui dis d'attendre mais il ne m'écoute pas et se cogne deux fois la tête : une première fois contre le muret, et la seconde sur une surface de béton bleue que j'avais prise pour la rivière. Mon amie me tend un glaçon que je frotte sur sa lèvre fendue, puis quelqu'un me donne une assiette de riz avec un steak haché5, qu'il mange du bout des lèvres6.

Je sens des vaches me passer dans le dos, mais je ne bouge pas. Je sens que l'une d'entre elles a failli me lécher le bas du dos.

Maman est avec moi. Mon amie nous a rejoints, recoiffée (Elle est moins désirable à présent, avec sa coupe à la Mireille Mathieu), et me tend sa carte de visite. Je comprends que je ne la reverrai plus aujourd'hui. Avant qu'elle parte, je lui demande de nous montrer notre position sur le plan. Elle me montre deux lacs, en me disant que nous sommes entre les deux. ELle pointe aussi du doigt des endroits où Hadrien pourra s'amuser.

J'ai eu un mois très pauvre en rêves, principalement à cause de la fatigue que me cause la grossesse de Sachiko. Ce rêve a été fait lors d'une sieste ô combien réparatrice.

Usurpation d'identitéGrosse envie de pisser

Commentaires

  • Loni, le 30 mai 2012 à 12h15

    La photo de Mireille Mathieu est de Jacques Langevin.

  • Coriolan, le 30 mai 2012 à 12h27

    Est-ce que Sachiko lit tes rêves ?

  • Loni, le 30 mai 2012 à 12h50

    Non, elle ne les lit pas : ça ne l'intéresse pas (Et elle n'est pas une grande lectrice).
    Il m'arrive toutefois de lui raconter les grandes lignes. Pour celui-là par exemple, je lui ai dit que j'avais rêvé qu'on était séparés.

  • Coriolan, le 30 mai 2012 à 13h00

    Je me dis parfois qu'il ne faut pas que je raconte aux personnes que je vois en rêve comment ils s'y comportent... J'aurais peur qu'ils s’inquiètent de ma santé mentale ;)

  • Loni, le 30 mai 2012 à 13h05

    Ça, c'est la raison d'être des pseudos ;)
    Mais c'est amusant : je me suis rendu compte que même en en parlant à mon entourage proche (Amis, collègues, famille), excessivement peu d'entre eux viennent le lire au-delà d'une fois pour me faire plaisir, s'ils ne sont pas intéressés par les rêves.

  • Coriolan, le 30 mai 2012 à 13h12

    Effectivement, je constate la même chose. Les personnes à qui j'envoie le lien des rêves que je retranscris via le pseudo Flydreamcatcher, lisent le leur, mais ne sont pas curieux de savoir comment les autres s'y prennent... Pour s'intéresser à ce genre d'écrits, il faut être, je crois, passionné par les rêves.

  • Loni, le 30 mai 2012 à 18h27

    C'est exactement ça ! Pour les autres c'est apparemment très lassant ;)

  • Nothishade, le 4 juin 2012 à 12h06

    Ahahahah, moi j'aurais choisi un autre titre pour ce rêve : "la machine à putes" sonne bien ! Mais il y a aussi "Nous sommes tous des fils de Pagnol" (ça, ça fait carrément punchline).
    Sinon j'ai bien aimé l'image de Marseille et de ses habitants malpolis et dangereux, c'est tout à fait ça.

    Sinon, pour apporter ma petite pierre à l'édifice de votre conversation : j'ai déjà entendu des gens se plaindre des gens qui racontent leurs rêves, comme quoi cela n'a aucun intérêt à part pour le rêveur.
    Personnellement, je suis partagé. J'aime bien lire les rêves ou entendre les rêves des personnes que je connais / que j'aime bien, mais je pense que c'est tout de même un peu voyeur (un plaisir coupable, en somme). Sinon, j'aime bien les rêves bien écrits, ou avec une atmosphère véritablement prenante.

  • Loni, le 4 juin 2012 à 15h34

    J'ai hésité, pour le titre ;) Mais je voulais rappeler que Marseille se trouve en Suisse.

Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés