Je suis dans un avion (Je sais que nous allons en Allemagne1). À peine ai-je eu le temps de m'asseoir à ma place que je le sens qui démarre, puis accélère de plus en plus vite. Je me dis que c'est anormal qu'il ne se place pas sur la piste pour décoller : nous sommes encore sur le parking ! Je vois pourtant les voitures autour de nous filer de plus en plus vite puis, le temps de prendre un virage à toute allure entre deux arbres, nous nous envolons.
On nous attribue des chambres très petites : une couchette et un lavabo sont les seuls meubles2. Ma chambre, située à côté de celle d'une jeune femme sur laquelle j'ai des vues, porte le numéro 47, et est plus spacieuse que les autres : à gauche, au lieu d'un mur nu, j'ai un plan de travail au bout duquel se trouvent plusieurs fenêtres donnant sur une piscine en contrebas. C'est la première fois que je vois une piscine dans un avion : les remous de l'appareil sont transmis à l'eau, créant de nombreuses vaguelettes.
Je me demande si nous allons nous baigner, et j'ouvre mon sac. J'ai effectivement un short de bain, mais je me rends compte que j'ai oublié tout mon linge de rechange, à l'exception de deux pulls. Dans le départ trop précipité, je n'ai pas pensé à préparer mes affaires !
Je me réveille un peu, et dans un demi-sommeil, je me dis que je devrai continuer à rêver en ajoutant des t-shirts dans ma valise.
Nous sommes maintenant assemblés sur des chaises, en cercle dans une petite pièce sans meuble. Je suis nu, un caleçon de bain à la main. Alphaeus3 prend la parole. Il se pose en chef du groupe, alors que j'en suis le sous-chef. Cette position m'arrange et je ne ressens aucune pudeur à arrêter de me cacher le sexe pour enfiler le short de bain. Il dit que ceux d'entre nous qui sont parents pourront utiliser Skype pour appeler leurs enfants. Aussitôt, un groupe de participants se met à se moquer de Franklyn4, qui vient d'avoir une fille5, en lui chantant le générique de Bob l'Éponge.
Je me rends alors compte que je ne sais pas combien de temps nous serons partis. Une fois de nouveau dans le couloir de l'avion, Alphaeus et moi demandons à l'accompagnatrice6 combien de temps durera le séjour. Elle nous tend un papier sur lequel est écrit "4 6/7/8 couverts". Je repose la question et elle me répond, tout en me regardant d'un air méprisant : "6 jours".
Un participant plus âgé appelé Christophe et qui a les traits de Yakim7, demande comment nous devrions réagir si, comme la fois précédente, nous nous trouvions en présence d'un adulte giflant son enfant. Il ajoute que la claque était méritée. Je lui dis que personnellement, quand c'est justifié, je ne m'y oppose pas8.
Le restaurant "chinois" | Eight Mile |
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés