Je suis dans un aéroport, et j'observe un avion qui se vide. Il est si minuscule qu'il n'y a aucun hublot entre le cockpit et la queue, mais je vois des dizaines de personnes en descendre par un escalier sortant du nez de l'appareil. Je sais que c'est cet avion que je vais prendre parce que je vais au Canada et que c'est une destination très peu prisée1.
Une fois sur place, je dois me rendre à l'hôtel. Je sais que je dois aller tout droit en sortant de l'aéroport, aussi je me dirige vers la droite de l'avenue. En marchant, je ne me sens pas dépaysé : l'architecture est la même qu'à Paris mais les trottoirs sont beaucoup plus larges, et les bâtiments plus colorés. Je passe par exemple devant un immeuble Haussmanien entièrement peint en mauve.
Je marche depuis longtemps, et je commence à me dire que je me suis trompé de sens. Je m'apprête à demander mon chemin en anglais, mais je me souviens que je suis au Québec. Je vois subitement que l'avenue aboutit sur une gare. À la place du hall de la gare se trouve l'hôtel que je cherche2. Je sors mon téléphone pour envoer un SMS à Sachiko tout en me demandant pourquoi elle n'est pas venue avec moi : nous ne sommes pourtant pas fâchés ! Je vois que j'ai reçu un SMS m'informant de la direction à suivre, et j'envoie un message à Sachiko en lui disant de descendre l'avenue.
Le poème de Régis Laspalès | Le retour du fils de Renaud |
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