Je suis dans mon lit. Pour une raison que j'ignore, Sachiko est en train de me mettre du déodorant en stick entre les fesses. Elle appuie de plus en plus fort, la sensation est très désagréable.
Je me retrouve dans la peau d'un jeune adulte, accompagné de son père. La pression qu'a exercée Sachiko a fini par casser le boîtier du déodorant, et les jambes du père ont fini par rentrer en elles-mêmes. Je me rends alors compte que nous avons échangé nos jambes. Je suis très content d'avoir un pantalon à pinces bien repassé, mais les mocassins me plaisent moins. Quant à mon père, il est très intrigué d'avoir des baskets aux pieds.
Je redeviens moi-même, dans un village de fortune fait de rondins et de branchages. Je suis sur un canot pneumatique jaune qui flotte à un mètre du sol, et je me sers de mes deux mains pour me diriger. En les écartant, je prends de l'altitude, ce qui me permet de passer au-dessus des lignes électriques. Je n'arrive pas à garder l'équilibre et je redescends aussitôt pour me stabiliser au niveau du premier étage, devant le jeune caïd local. Il me pose des questions, mais je fais semblant d'être muet. Il n'insiste pas et m'envoie un ballon de football, que je rattrape maladroitement avec mes pieds. Il est toutefois impressionné que j'aie pu le faire en restant sur mon canot pneumatique, en l'air.
Une fois en bas, Calisto engage la conversation. Je continue de simuler le mutisme, mais quelques exclamations m'échappent alors que je l'écoute parler. Elle n'y réagit pas : je me dis qu'elle doit penser que j'ai une simple extinction de voix, et c'est très bien comme ça. Un peu plus loin, dehors, je discute de jeux vidéos avec Lowell.
Je vois ensuite un épisode des Simpson où Bart et Homer, déguisés en super-héros1, tentent de faire quelque chose à la centrale nucléaire de Springfield. Je me dis qu'ils abusent : alors que certaines télés ont décidé de ne pas diffuser d'épisodes parlant de la centrale nucléaire2, cette châine-ci semble faire une thématique là-dessus. Bart se fait poursuivre par des bandits armés (On voit les trainées des balles qui partent au ralenti et à l'envers, depuis leur point d'impact jusqu'aux armes de ses poursuivants, en laissant une finie trainée blanche sur leur trajet), et trouver refuge dans un train, où les passagers le cachent.
Plus tard, je discute avec la seconde nounou d'Hannibal3. Je lui dis que Clémence4 a bien dû grandir. Je continue de parler bas pour que personne d'autre ne m'entende : je ne veux pas qu'on voie que j'ai l'usage de la parole.
Après un gros passage à vide consécutif à beaucoup de nuits trop courtes, voici le retour des rêves très détaillés.
Rouleaux de carton | Paint-ball |
J'imagine bien, que le début n'était pas agréable !
SInon, tu sais pourquoi tu jouais au muet dans ce rêve ? Moi il me semble que ça m'est déjà arrivé, et c'était dans des rêves dans lesquels je me sentais "trop fatigué".
Sinon, j'aime bien le mélange de tout et comment tout se passe (j'imagine bien les balles qui partent à l'envers en laissant une traînée blanche... typiquement le genre de truc qui aurait pu se passer dans un de mes rêves).
Ha ça, je ne sais pas du tout pourquoi j'étais muet. Peut-être parce qu'en ce moment, je travaille tard le soir sur des projets persos, et que je n'ouvre que très rarement la bouche ?
Possible, oui.
Moi c'est IRL que je parle peu : je préfère de loin écouter que parler. ;)
Après, dans mes rêves, je suis parfois un véritable moulin à paroles/insultes, et parfois en me réveillant, je m'étonne moi-même que mon inconscient parvienne à s'exprimer avec autant de facilité dans mes rêves (c'est le même truc que pour l'anglais).
Serait-ce l'inverse pour toi ?
Je ne suis pas non plus particulièrement bavard IRL, mais je parle certainement plus qu'en rêve.
D'ailleurs, mes rêves sont assez souvent (Pour ne pas dire "en majorité") sans paroles, ou du moins sans paroles intéressantes. Je me souviens très difficilement de ce qui y a été dit, d'ailleurs.
Quand je dis "Je discute avec untel", j'en ai souvent plus le souvenir de l'avoir fait, plus que je n'ai visionné l'acte en lui-même.
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