Je suis dans une grande clairière, avec Sachiko, et nous suivons un cours de géographie. Derrière notre professeur, une vieille femme à l'air fatigué, se trouve un écran de projection. À mesure que le cours avance, des images de planisphères1 défilent sur l'écran. Elle nous parle de la dérive des continents en nous montrant les chaînes montagneuses créées lors des rapprochements de deux plaques. Sur son planisphère, l'Europe est séparée de l'Asie par une chaîne de montagnes.
Le cours dévie un peu, et nous voyons, sur une mappemonde géante, un slendide château de la taille de l'Asie. Le professeur demande à Sachiko s'il lui plaît, et quand Sachiko affirme que oui, je fais remarquer que s'il est représenté à l'échelle, il faudrait des années pour en gravir ne serait-ce que la première marche.
Le professeur nous dit que le cours est terminé. Il n'est que midi, alors que le cours devait se finir à treize heures, mais elle est déjà loin et nous nous réjouissons de notre liberté.
Je sors alors Galadriel de ma poche, et remarque qu'elle est entièrement tendue : elle a les pattes dans le prolongement du corps, ce dernier étant rigide. Je vois aussi qu'elle dort : je peux l'entendre ronfler. J'aperçois Marja2 au loin, et vais lui montrer Galadriel, mais avant que j'aie pu dire quoi que ce soit, elle l'a caressée, la réveillant. Galadriel s'étire, et je sens ses griffes s'enfoncer dans mes doigts. Elle part en emportant un lambeau de chair de mon pouce, qui saigne abondamment3.
Je suis Marja et ses amis à travers bois. Sur la clairière que nous venons de quitter, je distingue le château qui était représenté sur la mappemonde. Durant notre trajet, je m'approche d'une falaise et m'enfonce dans la terre du rebord jusqu'à la taille. J'entends Maman me dire que je vais salir mes vêtements.
Je m'extirpe, et me mets à courir comme un dératé autour d'une nouvelle clairière, puis je me dirige vers le centre de la clairière où je trouve un autel primitif en fer forgé, ainsi que deux rondins gravés, posés à même le sol, où je m'empresse de me prosterner comme le veut la coutume. Sur l'autel en fer forgé, je distingue une date : 2001. Je vois alors un grand barbu s'avancer vers moi, et je comprends qu'il s'agit du chef des vikings. Sans un mot, il m'entraîne vers un second autel, où cette fois je distingue deux dates en fer forgé, sur les montants : 1999 et 2001. Je me dis que c'est dommage pour leur civilisation de perdre leurs repères culturels, mais que ça aidera vachement les archéologues.
Je vois alors le chef secouer un objet qui me semble être un radio-réveil, et regarder deux languettes de couleur, une rouge et une verte, qui sont apparues sur une face, et qu'il interprète comme une déclaration de guerre de la tribu voisine. Il appelle alors ses guerriers, mais je m'interpose en lui disant que c'est absurde. Je lui lis le manuel, et il s'avère que la bande rouge signifie "la pluie" alors que la verte désigne un objet. Je lui fais comprendre que son interprétation est erronée, et que la tribu voisine ne lui a rien fait : il est inutile de partir en guerre contre eux.
Huile et onguents | Mise à flot |
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