Je suis sur une plage, de nuit. J'ai suivi Pierre Bunk, qui a embarqué dans un navire militaire sans en expliquer les raisons. Je suis démasqué, et on m'enrôle de force.
Une fois sur le pont du navire, je vois le commandant expliquer à un de ses subalternes qu'il souhaite immerger le navire jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un centimètre de coque à fleur d'eau. Je comprends alors qu'il s'agit d'un submersible, bien qu'il soit actuellement dans le sable.
Je suis invité à monter avec mon paquetage dans le gréément, mais après avoir grimpé au premier câble je me retrouve sur une plateforme circulaire blanche, de même pas dix centimètres de diamètre, qui oscille dangereusement au gré du vent. Le reste de l'ascension étant à l'avenant, je me dis que je vais me tuer.
Je décide de redescendre et de quitter ce navire, sous les quolibets des autres marins. On me jette mon paquetage et mes deux chapeaux (Un chapeau de brousse mou et un chapeau quatre bosses). Le chapeau quatre bosses roule au loin, et je crains de le perdre, moi qui ai réussi à le garder depuis les scouts1 ! Je rage qu'ils aient conservé mes intégrales Spirou2, même si les reliures étaient détruites3. Je leur crie qu'ils peuvent garder les cartons de verres4 roses s'ils veulent. Ils me disent également que je ne vais pas réussir à rejoindre l'autre rive, qui ne me semble pas si loin. Le courant n'est pas non plus particulièrement fort, et je me dis que je ne risque rien.
Je finis par passer à gué, et je me réfugie au fond d'une grotte de sable. En fouillant un peu, j'y retrouve mon sac. Des cambodgiens5 me regardent, et j'essaye de me faire comprendre d'eux par des mots simples : "Moi Marc". Je me rends bien vite compte qu'ils parlent un français impeccable, et je me sens un peu bête.
Je me retrouve ensuite avec Pierre Bunk, dans la cuisine de mes hôtes6. Il m'explique qu'il a fini lui aussi par déserter. Je lui demande pourquoi il s'était engagé, et il me répond que Judy attend un bébé. Je lui explique alors que c'est maintenant qu'il doit être près d'elle, et qu'il ne doit pas fuir ses responsabilités7.
Je suis téléporté, et aboutis de nouveau sur le navire : les marins cherchent leur route pour nous rejoindre. Je leur dis que nous sommes à l'extrême limite du fleuve Viêtnam8, à l'endroit où il est séparé de la Chine par une barrière de métal9. Les marins me disent que nous sommes à Hong Kong10, mais je n'écoute pas et leur demande de quel côté de la Chine nous sommes. En fonction de leur réponse, on pourrait avoir un trajet très long, la Chine étant le pays le plus large au monde après la Russie !
La fille de mon ami | Le dieu rominca |
Et bien tu voyages pas mal dans ce rêve ! J'aime bien le fait que les marins te huent quand tu désertes... mais qu'ils font appel à toi sur la fin pour les aider XD
Si on peut appeler ça voyager, oui ;)
Pardon pour le retard dans les réponses, les mails étaient encore passés en spam.
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