Dans une chambre, Pierre Bunk est en train de jouer à un jeu de baston sur la PlayStation. Il râle parce que son jeu est buggué, mais je lui explique que c'est parce qu'il a installé un mod d'interface, et que les modifications graphiques se ressentent également sur les textures des personnages. Pierre Bunk se prépare alors à retrouver sa maîtresse à l'hôtel.
Je prends la voiture avec Judy. Je veux faire un créneau, mais les freins ne marchent pas et la voiture continue de reculer. Je cogne une fourgonnette blanche sans pouvoir m'arrêter, et la voiture continue de reculer jusqu'à ce que la fourgonnette soit complètement sortie de sa place. Les passants sont effarés, et je redémarre sans demander mon reste. Au bout de la rue, je tente de freiner pour prendre le virage, mais ni les freins ni le frein à main ne répondent, alors que je suis debout sur la pédale. Sans possibilité de m'arrêter, je m'encastre dans le mur d'en face, en évitant de justesse un énorme camion sur lequel deux adolsecents sont en train de s'embrasser goulûment.
Je sors pour vérifier l'état de la voiture : le pare-chocs est éraflé et rouillé à certains endroits mais le reste a tenu bon, bien que l'avant de la voiture se soit levé d'un mètre cinquante. Le conducteur du camion s'est arrêté à notre niveau, et est en train d'expliquer qu'ils sont des soldats dissidents. Il prend alors un fusil et lance un filet pour emprisonner toutes les personnes avoisinnantes.
Nous sommes tous les deux à la lisière du filet, et reculons d'un mètre pour ne pas nous faire attraper. Le soldat nous tourne le dos et nous sommes cachés par la voiture : nous en profitons pour prendre la fuite. Je prends Judy par la main, et nous courons le plus vite que nous le pouvons. Arrivés à une intersection, un autre soldat dissident, cheveux longs et visage balafré1, pointe une mitraillette sur nous et dit qu'il a ordre de nous tuer. Judy prend peur, mais je la rassure : c'est un "méchant de cinéma", il ne nous tuera pas.
Nous tournons deux fois à gauche et aboutissons sur une gigantesque place où se trouve une cathédrale. Nous y entrons en pleine cérémonie concernant Napoléon, à qui on remet une relique : les ossements d'un saint. J'essaye de grimper sur un cercueil, d'où je peux sauter sur un mausolée2. De là, je dois sauter sur une colonne de marbre veiné de rouge3, mais elle me semble un peu loin. J'hésite puis je finis par sauter, ce qui ne me pose aucun problème. Par contre, une fois que j'ai aggripé la colonne, je n'ai aucune prise et je glisse en bas.
Plus tard, je suis convoqué par Napoléon dans son bureau. Je sais que je devrais être obséquieux, mais je ne fais que me pencher légèrement en lui disant "Mes respects". Il m'explique qu'il a merdé la dernière fois, mais que pour la prochaine, il va assurer. Je pense qu'il parle de domination mondiale, mais je ne fais pas très attention : sur son bureau trône une intégrale de Blueberry, extraite des prépublications dans Spirou. D'autres pages du magazine sont visibles parce que les planches ont été découpées telles quelles. L'album est d'ailleurs sous-titré "Avec des extraits de copains".
Le portable brisé | Une paire de baffes |
La photo du tombeau est de Gilles Messian :
http://www.flickr.com/photos/gmessian/
C'est incroyable le niveau de détail que tu as eu dans ce rêve !
Je vois que tu as encore des problèmes avec ton véhicule, faudrait songer à aller voir un garagiste onirique ;)
J'aime bien le coup des "méchants de cinéma", ça m'arrive aussi assez souvent dans les rêves, mais je l'avais jamais pensé directement comme ça dans le rêve, moi ça arrive plus "out of the blue".
Sinon, la partie dans la cathédrale me fait penser à Assassin's Creed !
Oui, j'ai pensé à toi en le notant ;)
Et oui, la partie dans la cathédrale est largement inspirée d'une visite récente dans la basilique de Saint-Denis, et du fait que j'avais fini Assassin's Creed 2 récemment ;)
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